Actualité Échelle Inconnue

20/06/2020 : FLUX MIGRATOIRES DANS LES MEGAPOLES

CONFÉRENCES INTERNATIONALES EN LIGNE

Samedi 20 juin à 17h (heure française)

Un marathon de conférences avec des intervenants provenant de : Berlin, Hong Kong, Londres, Moscou, New York, New Delhi, Paris, Rouen et Istanbul.

En partenariat avec le Musée Garage de Moscou voir le programme

Stany Cambot abordera La Java de l'Insfrastructure

Cette musique populaire apparue officiellement en 1925, souvent jouée à l'accordéon, est devenue, notamment dans les films américains, la véritable « musique originale de Paris ». Opposée au formalisme de la valse elle s'est développée dans les milieux pauvres mafieux et populaires de la capitale. Dérivée de la Mazurka elle est surtout le fruit d'un métissage musical mêlant à des airs Auvergnats une rythmique tzigane, le tout joué sur un instrument italien : l'accordéon. Ses origines bigarrées constituent en soi une histoire clandestine de Paris puisque ses origines remontent aux grands travaux du Paris Haussmanien du milieu du XIXe siècle, et à ce qu'ils générèrent de déplacements de populations, expulsant d'un côté les pauvres et tziganes de la capitale, et appelant de l'autre une main d'œuvre issue des régions françaises ainsi que de l'étranger. Ces corps en trop trouvèrent refuge dans la Zone : ensemble disparate de bidonvilles, campements et quartiers auto-construits entourant Paris. C'est de cet espace d'exclusion que naquit ce qui est devenu la supposée culture officielle de la ville dont le centre se réclame désormais et que des millions de touristes viennent visiter.

C'est ce fil que nous tenterons de tirer depuis le Grand-Paris d'Haussmann jusqu'au Grand-Paris actuel, fruit des logiques mondiales de métropolisation. À savoir en quoi les mouvements de population (pourtant non planifiés) sont consubstantiels aux développements urbains modernes. Et comment, dans une logique proprement insensée, le projet économique et urbain qui génère ces urbanités informelles tente de les combattre avant de les digérer. En somme, en quoi l'étranger fait la ville. Et comment les logiques coloniales et post-coloniales de contrôle urbain s'applique toujours à son endroit.

La conférence est organisée en partenariat avec l'Atelier d'Est
Pour s'inscrire aux conférences
Interventions traduites en anglais.
Retransmis aussi en direct sur Youtube.

3 & 4 juin : RECHERCHE-ACTION SUR LES ACTIVISMES DANS LES PÉRIPHÉRIES À LYON


Séminaire en Architecture par Stany Cambot
Lundi 3 et mardi 4 juin à 10h aux Halles du Faubourg à Lyon, organisé par l'École Urbaine de Lyon

Ce programme de recherche-action de deux années est pensé comme un laboratoire dédié aux nouvelles subjectivations politiques, à leurs imaginaires et pratiques d’action, particulièrement à partir des enjeux socio-écologiques des périphéries et de leur habiter. Il est placé sous la responsabilité scientifique de Guillaume Faburel et la co-coordination de Mathilde Girault, tou.te.s deux de l’UMR Triangle et de l’Ecole urbaine de Lyon.
Les revendications d’habiter les espaces dits périphériques se sont faites de plus en plus concrètes ces dix dernières années, et ce par une diversité d’expériences, de formes et causes d’engagements : des zones à défendre aux gilets jaunes, du regain des communautés existentielles à la multiplication des trajectoires personnelles dites de l’alternative. Lorsque des listes citoyennes n’en font pas leur cheval de bataille à l’occasion de quelques échéances électorales.
Ce programme se propose d’explorer ce qu’il convient de nommer les politicités émergentes dans ces espaces dits périphériques, ainsi que leur enchâssement dans des pratiques et trajectoires. Il s’intéresse particulièrement aux revendications et organisations de l’autonomie et de la désobéissance, qui s’inscrivent de plus en plus en décalage avec les représentations dominantes du politique relevant essentiellement de la citoyenneté urbaine, des valeurs de l’urbanité et des organisations urbaines des lieux.
Pourquoi et comment les pratiques et les trajectoires d’habiter tiennent lieu de nouvelles expériences démocratiques ?
Par quelles formes d’action et savoir-faire mobilisés, subjectivités et individuations politiques ?
Dans quels milieux géographiques et pour quelles temporalités de fabrication politique par l’habiter ?
Quelles pourraient être sur cette base les questions posées aux formes de vie de l’urbain et aux professionnalités techniques de l’offre politique ?
Et, en arrière-plan, les critiques dès lors adressées aux savoirs scientifiques et à leurs constructions, aux expertises de métiers et aux formations universitaires ?
Ce programme pluriannuel associe étroitement des communautés existentielles critiques et des collectifs d’habitant.e.s activistes, quinze praticien.ne.s et groupes d’acteurs militant.e.s de différents territoires et douze enseignants-chercheur.e.s de différents horizons disciplinaires, ainsi qu’une quinzaine de doctorant.e.s et d’étudiant.e.s de plusieurs formations de l’Université de Lyon, et d’ailleurs.
Il repose sur 1/ des temps longs d’échanges (de lancement et de dévoilement, d’analyse réflexive et de restitution discursive), placés sous l’égide de la mise en litige, notamment des notions matricielles (périphéries, politicités, subjectivation, habiter...), 2/ des enquêtes en immersion au sein de communautés, en vue d’appréhender les trajectoires collectives et les pensées biographiques (particulièrement dans les formes d’affranchissement et prises d’autonomie), 3/ des formes renouvelées de production, qu’il s’agisse d’un forum d’échanges / de diffusion créé aux fins de co-production, ou encore des dispositifs de mise en controverse des connaissances par et dans les formations universitaires (cliniques, procès...). Tout ceci en plus d’un colloque international à mi-parcours consacré aux périphéries, ou encore d’un ouvrage collectif final sur les passions périphériques et les subjectivations politiques.

Programme
Lundi 3 juin
Accueil : 9h30
10h - 10h45 : Présentation de la recherche-action Nouveaux activismes : position de recherche et grandes perspectives de production
Guillaume Faburel (géographie et sciences politiques, Université Lyon 2, UMR Triangle)
Mathilde Girault (philosophie et études urbaines, Université Lyon 2, UMR Triangle)
10h45 - 12h15 : Tour de table des participants et premiers échanges sur les attendus
12h15 : Déjeuner sur place
13h45 - 15h15 : Table ronde Les nouvelles formes politiques de la désobéissance : qui, où, quand, à quoi, pourquoi et comment désobéir ?
Représentants de Gilets Jaunes et sympathisant de Deep Green Resistance
Avec Manuel Cervera-Marzal (sciences politiques, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) et Guillaume Gourgues (sciences politiques, Université Lumière Lyon 2)
15h15- 15h30 Pause
15h30 – 18h : Echanges avec l’ensemble des participants et membres du collectif de recherche : activismes et territorialités, enjeux socio-écologiques et politicités
19h30 : Dîner
Mardi 4 juin
9h – 13h : Préfiguration du programme pluriannuel de recherche – action : notions à approfondir, immersions à réaliser et productions à imaginer, diffusions et calendrier à fixer.

14/04/2019 : Ciné-débat / La Hague, Flamanville : habiter un territoire nucléaire ?



Synopsis de "Flamanville brûle-t-il ?", de Stany Cambot (durée 38 minutes) :

Fable urbaine : Flamanville est un dragon, une hydre, une anguille entre les rochers.
Là où aujourd'hui s'édifie la centrale nucléaire de nouvelle génération, il y avait une mine. Avant la mine, une grotte et dans celle-ci, un dragon qu'un Saint venu d'Écosse, monté sur une roue, pétrifia.

Synopsis d'Atomes Crochus, de Rémi Mauger (durée 58 minutes) :

Il y a un peu plus de cinquante ans, la France gaullienne construisait au cap de la Hague, l'usine de retraitement des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires. Comment les élus et la population ont accueilli sur ce territoire alors à 50% agricole et sans mécanisation, cette nucléarisation de leur terre, 22 ans avant la construction de la centrale de Flamanville ?

Projection gratuite au Cinéma Omnia, 28 rue de la République, à Rouen, le dimanche 14 avril à 11H00.

31/01/2019 : "Villes nomades. Histoires clandestines de la modernité"



Une double injonction est aujourd'hui faite aux villes et aux individus : les premières doivent devenir métropoles et les seconds mobiles.

Une mobilité de cadre métropolitain avec ses oripeaux (téléphones, ordinateurs, etc.) se déplaçant de "cité état" en "cité état" en avion ou train à grande vitesse. Les agents de la fabrique de la ville raccrochent alors le train, architectes en têtes, de peur de rater ce tournant comme ils ratèrent celui du développement pavillonnaire. On se pique désormais de mobile, de léger, de « logement une personne » ou de design de bidonville dans l'espoir qu'un marché émerge. Rien de subversif, mais l’aboutissement d'un programme économique et urbain qui se dessine dès le milieu du XIXe siècle dont le nouveau masque s'appelle métropole. Cependant et sans eux, depuis le nouveau millénaire, des tentes partout : des rassemblements militants ayant quitter la rue pour porter le coup là où, désormais, le pouvoir a Lieu, aux tristes révolutions oranges, en passant par les tentes contestataires ou nécessaires des sans-abris. Ainsi, au programme de métropolisation du monde, répond une mobilité par lui souhaitée.

Des camions, des caravanes, des containers aussi, abris ou logement de la renaissance d'un prolétariat nomade disparu dans les années 20. Des cabanes reconstituant, aux abords des métropoles rêvées, les bidonvilles que l'on croyait disparus.

La fabrique même de la métropole génère ainsi une toute autre mobilité. On le voit ici comme à Moscou avec ces brigades d'ouvriers (pour utiliser la dénomination russe) venant de l'autre bout du pays ou du continent que l'on trouve en hôtel low cost, en camping, en caravane ou camion au pied du chantier, en lisière de métropole, au bord de la tache verte de la carte. C'est là, que ces mobilités de constructeurs croisent les espaces d'une autre mobilité, celle de la fuite. Celle de ceux que le programme urbain expulse que l'on retrouvent en camping, camion, campement, containers ou celle de ceux qui fuient la métropole l'entendant comme la construction d'un espace de contrôle (travellers, certains voyageurs, habitants de yourtes ou de cabane).

Intervention de Stany Cambot dans le cadre de La nuit des idées 2019

Jeudi 31 janvier à 21H00

31/01/2019 : La nuit des idées

Face au présent : La nuit des villes foraines

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06/12/2018 : CRASH METROPOLIS À L'ESAD DE VALENCIENNES


Design critique, biorégion urbaine et renouveau des territoires.
Table ronde "Alternatives sociales et écologiques" où intervient Stany Cambot sur la Ville foraine vs Métropole. Conséquence ou résistance ?
jeudi 6 décembre à l' ESAD : École Supérieure d'Art et de Design
132, Avenue du Faubourg de Cambrai 59300 VALENCIENNES
Voir le programme de la journée d'étude
Entrée libre
Inscription conseillée : carine.mosca@esad-valenciennes.fr

12/03/2019 : Moscou, Kazan, Flamanville: trois dragons pour raconter les villes monstres



МОСКВА, КАЗАНЬ, ФЛАМАНВИЛЛЬ: ТРИ ДРАКОНА РАССКАЗЫВАЮТ О ГОРОДАХ-МОНСТРАХ.

С 2014 года группа Неизвестный Масштаб занимается изучением внеплановых форм российского постсоветского города: обитаемые ГСК, торговые павильоны, ярмарки и жилье рабочих. Сколько же урбанистических моделей! Они стали массово появляться после распада СССР, но новая Россия и новая Москва хотят их уничтожить. Вполне вероятно, что в России новые планы городов претворяются в жизнь посредством бульдозеров гораздо чаще, чем во Франции. Эти градостроительные аномалии уничтожаются, и никто не думает об обитателях.

Аномалии! Да, они аномальны, но не ненормальны, поскольку появились в момент распада всех норм, а, следовательно, их нельзя обвинить в том, что они нарушили эти нормы. По сути, причина, по которой они мешают исполнению градостроительного и политического проектов, лежит гораздо глубже. Похоже, что власти хотят их уничтожить, поскольку эти строения и городские формы обладают монструозным видом. Кроме того, возникает ощущение, что помимо градостроительных и политических вопросов, на происходящее начали влиять изначальные мифы, вернувшиеся к жизни: Покровитель Москвы Георгий Победоносец, убивающий дракона, дракон Зилант, олицетворяющий Казань и всё ещё обитающий где-то под водой...
Множество бесформенных призраков легко нашли бы общий язык с драконом, побежденным толпой под предводительством Святого Романа, и тем драконом из провала Балиган, над которым сегодня тысячи номадов возводят атомную электростанцию Фламанвилля.
Итак, благодаря фотографиям и фильмам, которые мы создали, прибегая к помощи дракона, мы совершим прогулку по городу, принадлежащему монстрам.

Конференция Стани Камбота
Вторник, 12 марта, в 19.00

Depuis 2014, Echelle Inconnue travaille en Russie sur les formes non planifiées de la ville post-soviétique : cités de garages habitées, kiosques commerciaux, fêtes foraines, campements ouvriers. Autant de formes dont le nombre a explosé à la suite de l'effondrement de l’URSS et que la nouvelle Russie et le nouveau Moscou entendent éradiquer. Là-bas peut-être plus qu’ici, la planification se fait au bulldozer. On rase ces anomalies urbaines sans s’occuper de leurs occupants.

Anomalies ! Anomales donc et non anormales puisque nées au moment de l’explosion des normes ; on ne peut leur reprocher d’y déroger. Ce qui dérange le projet urbain et politique est bien plus profond. C’est le caractère monstrueux de ces édifices et de ces urbanités que les autorités semblent vouloir anéantir. Au delà de la question urbaine et politique, c’est celle du mythe fondateur qui semble resurgir : Saint Georges, le patron de Moscou, terrassant le dragon, Zilant le dragon emblème de la ville de Kazan qui hante encore ses eaux… Autant de spectres de l’informe qui dialogueraient aisément avec le dragon terrassé par St Romain et la foire ou celui du trou Baligan sur lequel des milliers de nomades construisent la centrale nucléaire de Flamanville.

C’est donc une traversée de la ville du monstre que nous proposons là accompagnée des images et films tournés en complicité avec le dragon.


Par Stany Cambot,
Mardi 12 mars à 19h

15/11/2018 : Conférence : " Saint Romain... des légendes et un Monstre ! "


Saint-patron de la Ville de Rouen, Saint-Romain est connu par de nombreuses légendes illustrées par des statues, des vitraux et des textes.
La plus tardive de ces légendes concerne un monstre mystérieux : La Gargouille.
Comment est venue cette légende, pourquoi ? C'est ce que nous verrons dans cette conférence.
Nous verrons aussi le rituel qui s'est établi autour d'un privilège qui dura jusqu'en 1791 et amena la grâce à de nombreux condamnés à mort.
Saint-Romain subsiste au niveau populaire par le nom d'une tour de la Cathédrale, une rue, une église et par la fameuse Foire Saint-Romain, deuxième foire de France.

Conférence par Jacques Tanguy, Guide-conférencier à Rouen et créateur du site Rouen Histoire

Jeudi 15 novembre à 19h

Sortie Nationale du Journal à Titre Provisoire "inGÉNIErie enSAUVAGÉe"



Lancement du nouveau journal # 7

Au sommaire :

-Tuto-photo : Une clim'pour l'été !

- La guerre des courants : Électricité lente/stagnante: le retour du courant continu?

- Vremyanka : Habitat provisoire et éternel de Russie

- Migrants "LO-FI"

- Récit : L'oeuf et la poule post-apocalyptiques

- Nouvelle "La marche du cheval"


Éventrer la machine c’est le travail qu’Echelle Inconnue s’évertue à faire depuis 1998. Machine‐ville, machine‐concept des faiseurs de ville ou plus simplement machine électronique et informatique auxquelles nous essayons de faire faire ce que nous voulons d’elle et non ce qu’elles veulent de nous.

C’est dans cette même logique moins de défiance que de reprise en main des machines et codes qui nous environnent que nous accueillons depuis 2011 un hacker space, organisons ou accueillons rencontres et conférences susceptibles de nous faire entendre ce que le ventre des machines cache. Éventrer la machine c’est la pratique que nous observons aussi chez d’autres dans les espaces de crise de la ville visant à rendre l’impossible vivable.

Éventrer la machine c’est enfin ce qu’il y a de commun au hacker et au bricoleur que les distinctions de classe séparent. Un numéro du « journal à titre provisoire » pour ré‐esquisser ses fraternités. Bricolage ou plutôt bidouillage et hacking sont à l’origine un seul et même mot que modes, institutions et marketing ont depuis longtemps séparé. En France, comme en Russie bricolages, samodelok, entrent au musée sous forme de pastiche ou de collection d’artiste. Cependant que le hacking, débarrassé de sa potentielle dangerosité pour le système, se fait une place dans la sphère de l’art contemporain.


Ce deuxième numéro consacré à ce thème ne se veut toujours pas une énième tentative de revalorisation de ces pratiques clandestines de nos quotidiens, mais plutôt une tentative de restauration de leur fraternité et leur potentiel émancipateur face au monde de la division du travail et de l’économie libérale; par là, leur rendre leur capacité de perturbation d’un pouvoir qui tente de nous en dépouiller.

Оглавление :

ФОТО-ПОСОБИЕ : Кондиционер. Время года – лето! Мисья Форлен / Александр Дельенс

Война токов. Спровоцирует ли низкая скорость распространения электричества возврат к постоянному току? Крис де Декер / Стани Камбот

Времянки. Постоянство временного жилья Людмила Пискарева.

Мигрантский « Lo-fi ». Марк Симон

Инженер и бриколёр или курица и яйцо в условиях постапокалипсиса. Стани Камбот

ХОД ЛОШАДИ Жером Гено

введение

В номер вошли: работа "неизвестный масштаб" в России, Нормандии, а так же отрывки из докладов Самопальный докторат по архитектуре Распотрошить машину – вот в чем усердствует «Неизвестный масштаб» с 1998 г. Машина-город, машина-концепт градостроителей или просто электронная и информационная

машина – мы пытаемся заставить их делать то, чего мы хотим от них, а не то, чего они хотят от нас.

Следуя этой самой логике – меньше недоверия, больше «приручения» машин и кодов, которые нас окружают, - мы с 2011 г. принимаем на своих страницах хакерспейс, посещаем или организуем
сами встречи и конференции,которые помогают нам разгадать, что скрывается в чреве машин.

Мы заметили: когда наступает кризис города, другие тоже стремятся распотрошить машину, чтобы сделать невозможное пригодным для жизни. Наконец, желание распотрошить
машину объединяет хакера и самодельщика, которых принято относить к разным классам. Этот номер «временной газеты» посвящен восстановлению их братских уз.

Conférence à la Gaité Lyrique à Paris


Présentation des Doctorats Sauvages en Architecture et Numérique et du nigloblaster par Stany Cambot (Rouen) et Nicolas Burlaud de Primitivi parlera du Doctorat Sauvage en Média Libre
Jeudi 28 juin à 19h à la Gaité Lyrique
3 bis rue Papin 75003 Paris
Cette conférence s'inscrit dans le cadre de "Recherches à découvert"
Le cycle s’intéresse aux directions que prend la recherche aujourd’hui et met ses processus à découvert. Il invite régulièrement des artistes, des laboratoires et des écoles à partager leurs travaux entre les disciplines, la théorie et la pratique. À partir des croisements singuliers entre recherche et création, « Recherches à découvert » rend compte de la capacité des artistes-chercheurs à inventer des formes, à renouveler les protocoles d’exploration et à relier les savoirs pour appréhender la complexité du monde contemporain.

Biennale d'Architecture de Venise


Tel un hérétique au Vatican, Echelle Inconnue à la biennale de Venise
Nos pratiques semblent soudain, et sans doute tout provisoirement, trouver écho au sein même du temple de l'architecture qu'est la biennale.
Cela pose suffisamment de question pour que l'on veuille constater sur place le travail de récupération qu'opèrent marché et tendance de la fabrique de la ville.
À l'occasion de la publication de "l'Hypothèse Collaborative", conversations avec les collectifs d'architectes français par l'Atelier Georges, Stany Cambot interviendra pour Echelle Inconnue sur le plateau radio.
Ce plateau radio organisé par l'Atelier Georges se déroulera dans le pavillon français de la Biennale d'Architecture de Venise et fera de la programmation de "Lieux Infinis" organisée par Encore Heureux.
Trois conversations avec les contributeurs de l'ouvrage d'une durée de 1h30 chacune auront lieu et correspondront aux "3 manières de FAIRE" .
Samedi 23 et dimanche 24 juin au Pavillon français
Ca’ Giustinian, San Marco 1364/A 30124 Venise, Italie.

Depuis plus d'une dizaine d'années, des "collectifs d'architectes" essaiment et sont maintenant identifiés tant par les médias que par les institutions. C'est à cette nébuleuse informelle qui recouvre une large diversité de pratiques regroupées sous le thème "faire la ville autrement" que cet ouvrage cherche à rendre compte. Par la mise en avant de méthodes implicatives ou la pratique de chantiers ouverts et vivants, ce nouveau métier invite incidemment nombre d'acteurs, institutionnels et autres, à se questionner sur leurs façons de faire.

Ce projet éditorial vise à établir une cartographie problématisée des savoir-faire inventifs, expérimentations heureuses ou malheureuses des “collectifs” français. Les nouveaux enjeux écologiques, possibilités technologiques et données économiques posent questions, et poussent architectes, urbanistes et paysagistes à se tourner vers d’autres voies, méthodologies et finalités alternatives. Comment penser le devenir des territoires dans l’optique d’intégrer l’imprévu, le spontané, l’autonomie habitante? Sur quelles bases et énergies s’appuyer pour concevoir des dynamiques urbaines et rurales plus cohérentes et soutenables ? Notre hypothèse est celle de la collaboration. C’est à un travail de cartographie et d’interrogation de ces nouvelles capacités collaboratives que tente de se livrer ce projet : une éloge de la collaboration, mais aussi une tentative d’en cerner les potentialités latentes, limites, dangers et dérives.

À l'heure où une certaine reconnaissance par les pouvoirs publics se fait sentir et où la crise sociale et économique bouleverse nos équilibres, il est plus que jamais nécessaire d'ouvrir des espaces de réflexions collectifs, critiques et constructifs : c'est bien l'objet et la méthode que cet ouvrage propose. Il dresse un panorama non-exhaustif mais convaincant sur une pratique en pleine ébullition, construit tant sur des paroles récoltées que des points de vue critique.

Pour suivre l'actualité, cliquez sur ces liens

French Pavillon
Biennale Architettura
Radio Georges
Conversation infinie
Atelier Georges

02/06/2018 : Visite urbaine "Les bêtes en ville"



Pour clôturer le cycle sur les Bêtes et la Ville, nous vous proposons une dérive en ville à la rencontre de ces animaux inscrits dans le patrimoine rouennais avec Aurélie Daniel, afin de comprendre leurs histoires, ce qui les a amené à rejoindre, à s'adapter et à s'installer dans l'espace urbain, métropolitain.
Savez-vous qu'autrefois la pie et la corneille piaillaient au Vieux-Marché et que les cochons jouaient du violon à la Cathédrale ?
Ils ont disparu de la cité et pourtant, ils sont partout. Découvrez l'époque où les animaux régnaient sur Rouen.

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : au 11-13 rue Saint Etienne des Tonneliers à Rouen
Date et heure : Samedi 02 juin à 14h

Réservations obligatoires par téléphone : 02 35 70 40 05
par email : mel@echelleinconnue.net
N'hésitez pas à suivre le projet sur cette page et sur nos sites internet :

www.dsea.fr

www.echelleinconnue.net

31/05/2018 : Conférence "Les oiseaux urbains et leur adaptation à la ville"


D'après une photo de Frédéric Malher prise au parc de Bercy (Paris 12ème)


Après le sempiternel « À part les pigeons et les moineaux, il n’y a rien ! », nous sommes arrivés à la prise de conscience que d’assez nombreuses espèces d’oiseaux pouvaient vivre en ville.

Toutes les espèces d’oiseaux sont-elles capables de s’établir dans nos métropoles ou bien y a-t-il des « prérequis » pour s’adapter à ce type de milieu ?
Quels défis les contraintes particulières du milieu urbain imposent-elles aux oiseaux et comment y répondent-ils ?
Leur imagination pour réagir à ce genre de problèmes est assez surprenante…

La cohabitation oiseaux-humains pose aussi quelques questions aux humains et l’attitude des citadins peut aller des marques excessives d’une affection débordante aux craintes tout aussi excessives qui s’apparentent parfois à de la phobie…

Toute la question est de savoir si on peut espérer une biodiversité « gentille » et « ordonnée » ?

Conférence dans le cadre du cycle "Bêtes et Ville" proposée par Frédéric Malher, délégué régional de la LPO-IdF (Ligue pour la Protection des Oiseaux d'Ile de France).

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : Echelle Inconnue, 11-13 rue Saint-Etienne des Tonneliers, 76000 Rouen
Date et heure : JEUDI 28 mai 2018 à 19h

Présentation du Nigloblaster



Présentation du Nigloblaster avec Dieppe Ville d'Art et d'Histoire
Mardi 10 avril au 107, Quai Jean de Béthencourt, Rouen.

Le Nigloblaster est un objet forain, " manouche, voyageur même, carrément! " permettant de sous-titrer l'espace.
C'est un GPS conçu pour le quartier qui permet de le visiter à travers la parole de ses habitants et de l'image qu'ils s'en font.
Il diffuse la légende (ce qui est digne d’être conté) de la carte, jusque là, impossible de la mobilité.
Prototype re-designé du véhicule utilisé quotidiennement par nos voisins Voyageurs Nito et Timothé (une carriole surdimensionnée, équipée d'enceintes tractée par leur vélo), le Nigloblaster diffuse dans l'espace urbain vidéos, textes, chansons, témoignages et entretiens des personnes rencontrées et connaisseuses de cette ville invisible, méconnue et peut-être tue qu'est « Dieppe mobile ».
Équipé d'un système GPS il permet de géolocaliser sons et vidéos recomposant le montage en fonction du parcours, cutup d'images ou d'entretiens tournés sur place comme de found footage ou d'images amateurs récupérées lors de collectes auprès des habitants.
La technique GPS n'est pas envisagée ici comme un gadget ou un nouvel avatar de l'innovation mais bien comme l'outil et le média permettant d'interroger et de ré-envisager le rapport de « l'image » à son milieu.
Il est en accès libre et permet de découvrir le quartier du Pollet à Dieppe.

Conférence à la Maison du Patrimoine au Havre mardi 13 mars


Stany Cambot interviendra sur le thème de "L'Architecture et ville nomade" dans le cadre du mois de l'Architecture .
Cette année, le Mois de l'architecture s'intéresse aux dynamiques sociétales qui sous-tendent la conception architecturale ainsi que l'aménagement des territoires. On voit en effet apparaître des approches innovantes : villes créatives, économie solidaire, projets participatifs qui illustrent ces tendances à l'œuvre dans la fabrication des villes et des territoires. Quels sont-ils en Normandie ?
Mardi 13 mars à 18h30 à la ''Maison du Patrimoine'' 181 rue de Paris, au Havre.


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