Actualité Échelle Inconnue

14/05/2020 : Lignes de fuite du marronnage


Photo tirée du court-métrage "M marronnage" de Patrice Le Namouric (DR)
Si vous désirez vraiment savoir ce qu’est le marronnage, ne cherchez pas dans un dictionnaire.
Contentez-vous d’ouvrir grand les yeux et les oreilles. Car les « nègres marrons » ne sont pas enterrés dans les livres d’histoire, ils continuent à vivre parmi nous ; à peine perceptibles puisqu’ils ne persistent dans l’être qu’en disparaissant.
Le nègre marron, c’est le fugitif par excellence, celui qui « trace » sans laisser de traces.
Se fondre dans la nature, une des tactiques de base de l’Art de la guerre (Sun Tzu), c’est en épouser le cycle des mutations. Les esclaves fugitifs sont des nègres ninjas qui maîtrisent parfaitement cet art de la métamorphose et de la dissolution de soi. Par leurs gestes et mouvements virtuoses, par leur dislocation rythmique, les corps marrons s’épurent, s’effacent, se virtualisent dans le suspense d’une blue note indocile…

Par Dénètem Touam Bona, collaborateur de l'Institut du Tout-Monde et de la revue Africultures, auteur de l'essai "Fugitif, où cours-tu ?" (éd. PUF)."

Lieu : Echelle Inconnue
Date : jeudi 14 mai 2020 à 19h

31/01/2019 : "Villes nomades. Histoires clandestines de la modernité"



Une double injonction est aujourd'hui faite aux villes et aux individus : les premières doivent devenir métropoles et les seconds mobiles.

Une mobilité de cadre métropolitain avec ses oripeaux (téléphones, ordinateurs, etc.) se déplaçant de "cité état" en "cité état" en avion ou train à grande vitesse. Les agents de la fabrique de la ville raccrochent alors le train, architectes en têtes, de peur de rater ce tournant comme ils ratèrent celui du développement pavillonnaire. On se pique désormais de mobile, de léger, de « logement une personne » ou de design de bidonville dans l'espoir qu'un marché émerge. Rien de subversif, mais l’aboutissement d'un programme économique et urbain qui se dessine dès le milieu du XIXe siècle dont le nouveau masque s'appelle métropole. Cependant et sans eux, depuis le nouveau millénaire, des tentes partout : des rassemblements militants ayant quitter la rue pour porter le coup là où, désormais, le pouvoir a Lieu, aux tristes révolutions oranges, en passant par les tentes contestataires ou nécessaires des sans-abris. Ainsi, au programme de métropolisation du monde, répond une mobilité par lui souhaitée.

Des camions, des caravanes, des containers aussi, abris ou logement de la renaissance d'un prolétariat nomade disparu dans les années 20. Des cabanes reconstituant, aux abords des métropoles rêvées, les bidonvilles que l'on croyait disparus.

La fabrique même de la métropole génère ainsi une toute autre mobilité. On le voit ici comme à Moscou avec ces brigades d'ouvriers (pour utiliser la dénomination russe) venant de l'autre bout du pays ou du continent que l'on trouve en hôtel low cost, en camping, en caravane ou camion au pied du chantier, en lisière de métropole, au bord de la tache verte de la carte. C'est là, que ces mobilités de constructeurs croisent les espaces d'une autre mobilité, celle de la fuite. Celle de ceux que le programme urbain expulse que l'on retrouvent en camping, camion, campement, containers ou celle de ceux qui fuient la métropole l'entendant comme la construction d'un espace de contrôle (travellers, certains voyageurs, habitants de yourtes ou de cabane).

Intervention de Stany Cambot dans le cadre de La nuit des idées 2019

Jeudi 31 janvier à 21H00

31/01/2019 : La nuit des idées

Face au présent : La nuit des villes foraines

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06/12/2018 : CRASH METROPOLIS À L'ESAD DE VALENCIENNES


Design critique, biorégion urbaine et renouveau des territoires.
Table ronde "Alternatives sociales et écologiques" où intervient Stany Cambot sur la Ville foraine vs Métropole. Conséquence ou résistance ?
jeudi 6 décembre à l' ESAD : École Supérieure d'Art et de Design
132, Avenue du Faubourg de Cambrai 59300 VALENCIENNES
Voir le programme de la journée d'étude
Entrée libre
Inscription conseillée : carine.mosca@esad-valenciennes.fr

Mars 2019: Cycle Franco-Russe

Réflexions sur la monstruosité dans les pratiques urbaines culturelles post-soviétiques.

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18/04/2019 : Projections des films "Leviathan" et "Caniba"

Soirée cinéma en salle et avec le camion-cinéma.

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11/03/2019 : LES MIGRANTS DANS L’ART ET L’ART DES MIGRANTS



МИГРАНТЫ В ИСКУССТВЕ И ИСКУССТВО МИГРАНТОВ

Образ мигрантов в русской поп-культуре демонстрирует две крайности: с одной стороны, «демонизация» приезжих (им присуждают роль преступников и осквернителей культурных основ и традиций), с другой стороны - их высмеивание, представление их в качестве необразованной деревенщины.

Современные российские художники, наделенные критическим мышлением, стараются преодолеть подобные стереотипы.
Однако же, даже когда эти художники приглашают мигрантов поучаствовать в проектах в качестве соавторов, мигранты не становятся независимыми участниками российского пространства культуры.
На протяжении последних нескольких лет на просторах русскоязычного интернета стал очевиден взрыв «мигрантского фольклора». Мы обсудим, как мигранты реагируют на свою «демонизацию», а также на усредненные представления о них, появляющиеся в средствах массовой информации. Кроме того, мы рассмотрим, как мигранты видоизменяют современный поп-культурный язык, создавая своё собственное пространство символов.

Конференция Марка Симона.

Понедельник, 11 марта, в 19.00.

La représentation des migrants dans la culture populaire russe montre deux extrêmes: d'une part, la "démonisation" des arrivants (les représentant comme des criminels et des profanateurs des fondements traditionnels), et d'autre part en les ridiculisant comme des ploucs.

Ceci étant, les artistes contemporains russes, convaincus de la théorie critique, essaient de surmonter de tels stéréotypes.

Cependant, même quand ces artistes invitent les migrants comme co-auteurs dans leurs projets, les migrants ne sont pas pour autant des êtres indépendants dans le champ culturel russe.

Au cours de ces dernières années, on a pu observer une explosion d'un "folklore migrant" sur des sites internet russophones.

Nous verrons comment les migrants réagissent à leur "démonisation" et à leur homogénéisation dans les médias russes et comment ils s'approprient la langue de la culture populaire moderne pour la création de leur propre espace symbolique.

Conférence par Mark Simon

Lundi 11 mars à 19H00

Émission radio à la Biennale d'Architecture de Venise


Trois conversations avec les contributeurs de l'ouvrage l'Hypothèse Collaborative" de l'’Atelier Georges et Mathias Rollot, Éditions Hyperville , ont eu lieu et correspondent aux "3 manières de FAIRE" .
Samedi 23 juin, Stany Cambot a participé à la discussion qui était autour du troisième chapitre du livre L’hypothèse collaborative, intitulé "Faire avec, faire autrement".
Ce plateau radio organisé par l'Atelier Georges s'est déroulé dans le pavillon français de la Biennale d'Architecture de Venise et a fait de la programmation de "Lieux Infinis" organisée par Encore Heureux.
Émission radio en podcast
Pavillon français Ca’ Giustinian, San Marco 1364/A 30124 Venise, Italie.

Tel un hérétique au Vatican, Echelle Inconnue à la biennale de Venise
Nos pratiques semblent soudain, et sans doute tout provisoirement, trouver écho au sein même du temple de l'architecture qu'est la biennale.
Cela pose suffisamment de question pour que l'on veuille constater sur place le travail de récupération qu'opèrent marché et tendance de la fabrique de la ville.

Depuis plus d'une dizaine d'années, des "collectifs d'architectes" essaiment et sont maintenant identifiés tant par les médias que par les institutions. C'est à cette nébuleuse informelle qui recouvre une large diversité de pratiques regroupées sous le thème "faire la ville autrement" que cet ouvrage cherche à rendre compte. Par la mise en avant de méthodes implicatives ou la pratique de chantiers ouverts et vivants, ce nouveau métier invite incidemment nombre d'acteurs, institutionnels et autres, à se questionner sur leurs façons de faire.

Ce projet éditorial vise à établir une cartographie problématisée des savoir-faire inventifs, expérimentations heureuses ou malheureuses des “collectifs” français. Les nouveaux enjeux écologiques, possibilités technologiques et données économiques posent questions, et poussent architectes, urbanistes et paysagistes à se tourner vers d’autres voies, méthodologies et finalités alternatives. Comment penser le devenir des territoires dans l’optique d’intégrer l’imprévu, le spontané, l’autonomie habitante? Sur quelles bases et énergies s’appuyer pour concevoir des dynamiques urbaines et rurales plus cohérentes et soutenables ? Notre hypothèse est celle de la collaboration. C’est à un travail de cartographie et d’interrogation de ces nouvelles capacités collaboratives que tente de se livrer ce projet : une éloge de la collaboration, mais aussi une tentative d’en cerner les potentialités latentes, limites, dangers et dérives.

À l'heure où une certaine reconnaissance par les pouvoirs publics se fait sentir et où la crise sociale et économique bouleverse nos équilibres, il est plus que jamais nécessaire d'ouvrir des espaces de réflexions collectifs, critiques et constructifs : c'est bien l'objet et la méthode que cet ouvrage propose. Il dresse un panorama non-exhaustif mais convaincant sur une pratique en pleine ébullition, construit tant sur des paroles récoltées que des points de vue critique.

Biennale d'Architecture de Venise


Tel un hérétique au Vatican, Echelle Inconnue à la biennale de Venise
Nos pratiques semblent soudain, et sans doute tout provisoirement, trouver écho au sein même du temple de l'architecture qu'est la biennale.
Cela pose suffisamment de question pour que l'on veuille constater sur place le travail de récupération qu'opèrent marché et tendance de la fabrique de la ville.
À l'occasion de la publication de "l'Hypothèse Collaborative", conversations avec les collectifs d'architectes français par l'Atelier Georges, Stany Cambot interviendra pour Echelle Inconnue sur le plateau radio.
Ce plateau radio organisé par l'Atelier Georges se déroulera dans le pavillon français de la Biennale d'Architecture de Venise et fera de la programmation de "Lieux Infinis" organisée par Encore Heureux.
Trois conversations avec les contributeurs de l'ouvrage d'une durée de 1h30 chacune auront lieu et correspondront aux "3 manières de FAIRE" .
Samedi 23 et dimanche 24 juin au Pavillon français
Ca’ Giustinian, San Marco 1364/A 30124 Venise, Italie.

Depuis plus d'une dizaine d'années, des "collectifs d'architectes" essaiment et sont maintenant identifiés tant par les médias que par les institutions. C'est à cette nébuleuse informelle qui recouvre une large diversité de pratiques regroupées sous le thème "faire la ville autrement" que cet ouvrage cherche à rendre compte. Par la mise en avant de méthodes implicatives ou la pratique de chantiers ouverts et vivants, ce nouveau métier invite incidemment nombre d'acteurs, institutionnels et autres, à se questionner sur leurs façons de faire.

Ce projet éditorial vise à établir une cartographie problématisée des savoir-faire inventifs, expérimentations heureuses ou malheureuses des “collectifs” français. Les nouveaux enjeux écologiques, possibilités technologiques et données économiques posent questions, et poussent architectes, urbanistes et paysagistes à se tourner vers d’autres voies, méthodologies et finalités alternatives. Comment penser le devenir des territoires dans l’optique d’intégrer l’imprévu, le spontané, l’autonomie habitante? Sur quelles bases et énergies s’appuyer pour concevoir des dynamiques urbaines et rurales plus cohérentes et soutenables ? Notre hypothèse est celle de la collaboration. C’est à un travail de cartographie et d’interrogation de ces nouvelles capacités collaboratives que tente de se livrer ce projet : une éloge de la collaboration, mais aussi une tentative d’en cerner les potentialités latentes, limites, dangers et dérives.

À l'heure où une certaine reconnaissance par les pouvoirs publics se fait sentir et où la crise sociale et économique bouleverse nos équilibres, il est plus que jamais nécessaire d'ouvrir des espaces de réflexions collectifs, critiques et constructifs : c'est bien l'objet et la méthode que cet ouvrage propose. Il dresse un panorama non-exhaustif mais convaincant sur une pratique en pleine ébullition, construit tant sur des paroles récoltées que des points de vue critique.

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French Pavillon
Biennale Architettura
Radio Georges
Conversation infinie
Atelier Georges

Proposition d'une mission de service civique

Secteurs : art / archi / culture / urbain / politique – polis / numérique / cinéma

Description de l'organisme :

Depuis 1998, Echelle Inconnue met en place des travaux et expériences artistiques autour de la ville et du territoire. Ces expériences au long cours interrogent et associent les « exclus du plan » (sans-abris, Tziganes, immigrés...). Elles donnent lieu à des interventions dans l’espace public, expositions, sites Internet, films, vidéos, affiches, cartes, publications… Ce dont il est ici question, c’est de « l’invisible de nos villes ».

Identifié par le philosophe Paul Ardenne comme représentatif de « l’art contextuel », le travail d’Echelle Inconnue se trouve aussi parfois qualifié d’ « artiviste » ou de « relationnel » selon les auteurs. Supportant difficilement les étiquettes, Echelle Inconnue tente d’assumer, du moins en partie, l’énonciation théorique de son travail en participant ou en organisant des conférences, des colloques avec des universitaires ou d’autres groupes, au croisement des questions de l’art, de la politique, de l’architecture et de la ville, ainsi qu’en collaborant à différentes revues et publications.

Description de la mission :

En collaboration avec l’administrateur, vous assistez l'équipe dans :

- Aide au montage des dossiers de demandes de subventions (projets régionaux / nationaux / internationaux - Russie)

- Coordination de projet (« Camion cinéma » / « Camping numérique » / « Doctorat sauvauge en Architecture » / « édition » / projet international en Russie – réalisation d’un documentaire de création sur les Cités de Garages)

- Tâches administratives courantes

Profil recherché :

- Connaissance en gestion de projets culturels et/ou production Cinéma

- Fort intérêt pour l’architecture/la ville, le cinéma et la culture en général

- Maîtrise de l'outil informatique (voire de logiciels de traitement d’images et/ou de mise en page)

- Être disponible et impliqué(e) / Être rigoureux(se), polyvalent(e) / Aisance relationnelle /

- Si possible une bonne connaissance de l’anglais (oral et écrit)

Date de démarrage : 01 octobre 2017

Nombre d’heures : 30h / semaine

Les frais de déplacements, d’hébergement (dans le cadre de projets) et de repas en dehors de la métropole rouennaise sont pris en charge par Echelle inconnue.

Condition : être âgé de 25 ans maximum (jusqu’à la veille des 26 ans)

Date limite de candidature : 18 septembre 2017

Durée du service civique : 10 mois
Contactez : christophe@echelleinconnue.net

Autres informations : www.echelleinconnue.net / www.makhnovtchina.org

Echelle Inconnue 18 rue Sainte Croix des Pelletiers 76000 ROUEN tel/fax : 02 35 70 40 05

Exposition Minimaousse 6 "Habiter le temporaire" à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine du 17 mai au 16 juillet 2017

Du 17 mai au 16 juillet 2017, des projets d'Echelle Inconnue seront exposés à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine dans le cadre de l'exposition "Minimaousse 6". Vous pourrez y retrouver des films réalisés avec des personnes vivant ou travaillant dans des habitats légers et mobiles (en voir ICI), et également le projet de Micro-architecture réalisé sur un bidonville au Havre en 2013, les "Toilettes sèches Vago".

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Soirée de lancement du journal #6 d'Echelle Inconnue "Éventrer la machine" // Le 13/04/2017 // Doctorat Sauvage En Architecture

Venez fêter avec nous cette nouvelle parution, Franco-Russe, le jeudi 13 avril à 19h à La Conjuration des Fourneaux, 149 rue Saint-Hilaire, Rouen !

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Conférence le 23/02/2017 : "L'habitat urbain dans l'Union soviétique, à travers le cinéma soviétique" / Doctorat Sauvage En Architecture

Le régime totalitaire se caractérise non seulement par l’existence d’un seul parti politique, mais aussi par la création de la deuxième réalité. La réalité factice, construite par des moyens de propagande est dominante dans la sphère culturelle. Tout ce qui est dit, tout objet d’art, doit se coordonner avec la ligne idéologique du Parti. L’art est considéré par des idéologues soviétiques comme un des moyens de production de l’Homme Nouveau. L’artiste est nommé comme « ingénieur de l’âme humaine ». Et comme le rôle de l’art est si important, selon la logique de l’État totalitaire il est absolument impossible de le laisser sans direction générale.

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L'hiver franco-russe d'Echelle Inconnue : programme du Doctorat Sauvage En Architecture

Les corneilles, il y a 70 ans, encore nomades et presque absentes de nos villes, étaient jusqu’alors séparées entre les noires à l’ouest de l’Europe et les mantelées à l’est. Avant, car ces oiseaux désormais urbains nous ont pris de vitesse. Et l’on rencontre désormais, le long de leur frontière invisible qui ignore les états, des hybrides mi-noirs, mi-mantelés en prise eux aussi avec le phénomène métropolitain : un même peuple né d’un art : celui de la rencontre.

Pour la deuxième fois, pendant 3 mois, nous vous proposons, au delà des frontières et des états de voir et entendre l’autre ville Russe à travers ses arts : cinématographiques et actionnistes pour précipiter le temps où nous deviendrons tous des oiseaux.

Voir et entendre avec Valérie Pozner, la migration de la production cinématographique soviétique vers l'Asie Centrale pendant la Seconde Guerre mondiale.

Voir et entendre à travers les films russes de fiction ce que fut l’expérience du logement communautaire au lendemain de la révolution d’octobre. Avec Liudmila Piskareva.

Voir et entendre avec l’artiste Pavel Mitenko ce que fut le mouvement d’art actionniste au lendemain de la chute de l’URSS jusqu’à ses dernières manifestations portées entre autres, dans l’espace public, par les groupes Voïna ou Pussy Riot.

Voir et entendre enfin l’autre Moscou à travers nos derniers films réalisés en Russie.

En savoir plus sur cet hiver franco-russe d'Echelle Inconnue ICI.


PROGRAMMATION DU DOCTORAT SAUVAGE EN ARCHITECTURE :

Jeudi 26 janvier à 19h :

– Conférence "L’évacuation des grands studios de cinéma soviétiques en Asie centrale pendant la Seconde Guerre mondiale" proposée par Valérie Pozner, directrice de recherche au CNRS, en Histoire du cinéma russe et soviétique.
En savoir plus ICI.

Jeudi 23 février à 19h :

– Conférence "L'habitat urbain dans l'Union soviétique, à travers le cinéma soviétique" proposée par Liudmila Piskareva, doctorante en architecture à Paris et assistante et traductrice pour le projet Makhnovtchina d'Echelle Inconnue à l'est de l'Europe.
En savoir plus ICI.

Jeudi 30 mars à 19h :

– Conférence "L'actionnisme moscovite, ligne artistique de la politique postsoviétique" proposée par Pavel Mitenko artiste, critique d'art et actionniste.
Lire la suite ICI

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : La Conjuration des Fourneaux, 149 rue Saint-Hilaire, 76 000 Rouen
Contacts : mel@echelleinconnue.net / 02 35 72 40 05

L'Hiver Franco-Russe d'Echelle Inconnue de janvier à mars 2017 : précipitons le temps où nous deviendrons tous des oiseaux



Un mur fantasmé semble encore séparer l’est et l’ouest de l’Europe. Berlin hier, Dniepr ou Don aujourd’hui.

Mais il existe peut-être un sort commun, nous le suivons à Moscou depuis trois ans sur les traces et à la rencontre des habitants de cette autre ville légère et mobile, qui, comme en France, fuit les pelles mécaniques. Urbanité de garages, de kiosques et de containers, dans laquelle un peuple muet vit et travaille comme il le fait en France dans cette autre ville faite de caravanes, camions et mobile-homes.

Un même peuple, si le sort commun fait davantage que les frontières des états. Un peuple à construire peut-être. Au delà des lignes de brouillard de la communication diplomatique ou médiatique qui ne se nourrit que de la séparation, bien aidée en cela par les faiseurs de villes d’ici et là-bas qui partagent une même obsession pour le devenir métropole du monde et un même goût pour la pelleteuse et le démantèlement : bidonvilles, campements et Jungle de Calais ici, Shanghaï, cité de garage, kiosques et installations foraines là.

Mais heureusement nous avons l’art et les oiseaux pour ne pas mourir de cette vérité. Les oiseaux d’abord, car les corneilles, il y a 70 ans, encore nomades et presque absentes de nos villes, étaient jusqu’alors séparées entre les noires à l’ouest de l’Europe et les mantelées à l’est. Avant, car ces oiseaux désormais urbains nous ont pris de vitesse. Et l’on rencontre désormais, le long de leur frontière invisible qui ignore les états, des hybrides mi-noirs, mi-mantelés en prise eux aussi avec le phénomène métropolitain.

Un même peuple né d’un art : celui de la rencontre.

C’est que pour la deuxième fois, pendant 3 mois, nous vous proposons, au delà des frontières et des états de voir et entendre l’autre ville Russe à travers ses arts : cinématographiques et actionnistes pour précipiter le temps où nous deviendrons tous des oiseaux.

Voir et entendre avec Valérie Pozner, la migration de la production cinématographique soviétique vers l'Asie Centrale pendant la Seconde Guerre mondiale.

Voir et entendre à travers les films russes de fiction ce que fut l’expérience du logement communautaire au lendemain de la révolution d’octobre. Avec Liudmila Piskareva.

Voir et entendre avec l’artiste Pavel Mitenko ce que fut le mouvement d’art actionniste au lendemain de la chute de l’URSS jusqu’à ses dernières manifestations portées entre autres, dans l’espace public, par les groupes Voïna ou Pussy Riot.

Voir et entendre enfin l’autre Moscou à travers nos derniers films réalisés en Russie.

PROGRAMMATION DU DOCTORAT SAUVAGE EN ARCHITECTURE :

Jeudi 26 janvier à 19h :

– Conférence "L’évacuation des grands studios de cinéma soviétiques en Asie centrale pendant la Seconde Guerre mondiale" proposée par Valérie Pozner, directrice de recherche au CNRS, en Histoire du cinéma russe et soviétique.
En savoir plus ICI.

Jeudi 23 février à 19h :

– Conférence "L'habitat urbain dans l'Union soviétique, à travers le cinéma soviétique" proposée par Liudmila Piskareva, doctorante en architecture à Paris et assistante et traductrice pour le projet Makhnovtchina d'Echelle Inconnue à l'est de l'Europe.
En savoir plus ICI.

Jeudi 30 mars à 19h :

– Conférence "L'actionnisme moscovite, ligne artistique de la politique postsoviétique" proposée par Pavel Mitenko artiste, critique d'art et actionniste.
Lire la suite ICI

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : La Conjuration des Fourneaux, 149 rue Saint-Hilaire, 76 000 Rouen
Contacts : mel@echelleinconnue.net / 02 35 70 40 05


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