Actualité Échelle Inconnue

04 & 05 novembre 2020 : COLLOQUE GEOSEINE AU HAVRE

Intervention de Stany Cambot, sur Les habitats provisoires en bord de Seine, à l'Université du Havre, lors du colloque La Seine interlope.
Mercredi 4 novembre à 14h à l'Université du Havre au Pôle de Recherches en Sciences Humaines et sociales (PRSH)

Programme complet ici

Infos pratiques :

Le 4 novembre 2020
Salle Madeleine de Scudéry
Université Le Havre Normandie
Pôle de Recherches en Sciences Humaines et sociales (PRSH)
25 rue Philippe Lebon 76600 Le Havre
Ouverture des portes à 8h30

Le 5 novembre 2020
Hangar 0
37 Quai de la Saône 76600 Le Havre

05/11/2020 : Quelles solutions d'habitat pour les « Voyageurs » au sein de la métropole rouennaise ?

Rencontre avec les Voyageurs de l'agglomération rouennaise qui nous parlerons des espaces sur lesquels ils vivent aujourd'hui (majoritairement situés dans des zones à risques) et nous expliquerons leurs projets d'habitat idéal.
Micro intervention – Caisse à outils / Qu'est-ce qu'un terrain familial, un habitat adapté, une aire d'accueil, un terrain de grand passage… ?
Retours d'expériences / Présentation de projets d'habitat pour les Voyageurs déjà mis en place déjà mis en place avec Philippe Leroy, ayant suivi la mise en œuvre du projet d'habitat adapté à Saint-Etienne-du-Rouvray au sein de Logéal, bailleur social, et Virginie Akrich,cheffe du service urbanisme et habitat de la métropole du Havre.

Date : jeudi 5 novembre à 18h
Lieu : La halle aux toiles à Rouen ( salle de réception au 1er étage)

Réservation sur le lien

30/01/2020 : VERNISSAGE EXPOSITION MINI MAOUSSE


VERNISSAGE EXPOSITION MINI MAOUSSE
Sortie du livre Microarchitectures nomades pour les oubliés d'internet
Présentation du Camion Cinéma d'Echelle Inconnue jeudi 30 janvier à 18h30 à la Cité de l'Architecture & du Patrimoine

Résumé : Vaincre la fracture numérique grâce à la créativité. Aujourd'hui, sans un accès à Internet comment remplir des formulaires administratifs, défendre ses droits, ses idées, s'informer... ? Pourtant, 19,3 % des foyers français n'en possèdent pas ! Pour cette 7e édition, le concours Mini Maousse s'engage à lutter contre cette fracture numérique, et l'exclusion sociale qui en découle, en proposant aux participants d'imaginer des micro-architectures conviviales pouvant servir d'e-box nomades : école, bibliothèque numérique, salle de cinéma ou d'exposition, espace de co-working... L'enjeu étant l'accessibilité des ressources numériques au plus grand nombre.

30/01/2020 : DIFFUSION DE FILMS D'ÉCHELLE INCONNUE



Projection d’extraits de films en cours de fabrication sur les « villes-monstres » :

Garagniks de Stany Cambot

Couvert par le bruit des murs de Berlin que l'on écroule, personne ne semble avoir entendu l'autre ville post-soviétique pousser.
Ville de ceux qui tentent de survivre à la chute d'un régime, d'une économie, d'un système.
Une apocalypse sans Dieu et sans salaire.
Dans cette ville parallèle, souterraine, légère, frêle, mobile parfois, on reconstruit, on réapprend le marché, l'artisanat, l'économie.
Mais voilà, les bulldozers ont marché sur "Shanghai", plus grande cité de garages de Moscou.

Flamanville brûle t'il? de Stany Cambot

Fable urbaine : Flamanville est un dragon, une hydre, une anguille entre les rochers.
Là où aujourd'hui s'édifie la centrale nucléaire de nouvelle génération, il y avait une mine. Avant la mine, une grotte et dans celle-ci, un dragon qu'un Saint venu d'Écosse, monté sur une roue, pétrifia.

Jeudi 30 janvier à 21h

09/12/2019 : Camion aménagé : quelle autonomie énergétique ?


La conférence précédente a posé les bases de l’électricité mobile. Pour bien commencer dans la mobilité, il faut tout d’abord produire notre électricité.
Si tous les foyers recensés par le cadastre sont aujourd’hui reliés à de grosses centrales nucléaires, cela impose la présence d’une câblage totalement incompatible
avec la mobilité. Certains lieux permettent de se raccorder à ce réseau mais c’est au prix d’un manque de liberté.
Comme elle n’existe pas sous forme exploitable à l’état naturel, il faut donc produire sa propre électricité. Cela nécessite d’identifier les sources d’énergie susceptibles d’être transformées en
électricité, de prendre en compte leurs contraintes. L’instant est la principale de ces contraintes : le vent ne souffle pas toujours suffisamment et la lumière suit inexorablement la course du soleil.
Nous ferons un tour des sources d’électricité disponibles et des moyens de stockage pour l’habitat mobile et montrerons la réalisation d’un système de suivi du soleil pour l’optimisation de la production.

Par Frédéric Bisson, dit Zigazou, membre du Hackerspace de Rouen et Jean-­Charles Maillot, habitant en camion

Date : lundi 9 décembre 2019 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue

30/01/2020 : Moscou, Kazan, Flamanville: trois dragons pour raconter les villes monstres



МОСКВА, КАЗАНЬ, ФЛАМАНВИЛЛЬ: ТРИ ДРАКОНА РАССКАЗЫВАЮТ О ГОРОДАХ-МОНСТРАХ.

С 2014 года группа Неизвестный Масштаб занимается изучением внеплановых форм российского постсоветского города: обитаемые ГСК, торговые павильоны, ярмарки и жилье рабочих. Сколько же урбанистических моделей! Они стали массово появляться после распада СССР, но новая Россия и новая Москва хотят их уничтожить. Вполне вероятно, что в России новые планы городов претворяются в жизнь посредством бульдозеров гораздо чаще, чем во Франции. Эти градостроительные аномалии уничтожаются, и никто не думает об обитателях.

Аномалии! Да, они аномальны, но не ненормальны, поскольку появились в момент распада всех норм, а, следовательно, их нельзя обвинить в том, что они нарушили эти нормы. По сути, причина, по которой они мешают исполнению градостроительного и политического проектов, лежит гораздо глубже. Похоже, что власти хотят их уничтожить, поскольку эти строения и городские формы обладают монструозным видом. Кроме того, возникает ощущение, что помимо градостроительных и политических вопросов, на происходящее начали влиять изначальные мифы, вернувшиеся к жизни: Покровитель Москвы Георгий Победоносец, убивающий дракона, дракон Зилант, олицетворяющий Казань и всё ещё обитающий где-то под водой...
Множество бесформенных призраков легко нашли бы общий язык с драконом, побежденным толпой под предводительством Святого Романа, и тем драконом из провала Балиган, над которым сегодня тысячи номадов возводят атомную электростанцию Фламанвилля.
Итак, благодаря фотографиям и фильмам, которые мы создали, прибегая к помощи дракона, мы совершим прогулку по городу, принадлежащему монстрам.

Конференция Стани Камбота
в 19.00

Depuis 2014, Echelle Inconnue travaille en Russie sur les formes non planifiées de la ville post-soviétique : cités de garages habitées, kiosques commerciaux, fêtes foraines, campements ouvriers. Autant de formes dont le nombre a explosé à la suite de l'effondrement de l’URSS et que la nouvelle Russie et le nouveau Moscou entendent éradiquer. Là-bas peut-être plus qu’ici, la planification se fait au bulldozer. On rase ces anomalies urbaines sans s’occuper de leurs occupants.

Anomalies ! Anomales donc et non anormales puisque nées au moment de l’explosion des normes ; on ne peut leur reprocher d’y déroger. Ce qui dérange le projet urbain et politique est bien plus profond. C’est le caractère monstrueux de ces édifices et de ces urbanités que les autorités semblent vouloir anéantir. Au delà de la question urbaine et politique, c’est celle du mythe fondateur qui semble resurgir : Saint Georges, le patron de Moscou, terrassant le dragon, Zilant le dragon emblème de la ville de Kazan qui hante encore ses eaux… Autant de spectres de l’informe qui dialogueraient aisément avec le dragon terrassé par St Romain et la foire ou celui du trou Baligan sur lequel des milliers de nomades construisent la centrale nucléaire de Flamanville.

C’est donc une traversée de la ville du monstre que nous proposons là accompagnée des images et films tournés en complicité avec le dragon.


Par Stany Cambot, réalistaeur et architecte
Lieu : Echelle Inconnue
Date : Jeudi 30 janvier 2020 à 19h

27/01/2020 : Piloter un habitat mobile ?

Initiation à la domotique

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04/11/2019 : Les bases de l'électricité mobile


La fée électricité a envahi les usines puis les foyers. Lourde et encombrante, l’électricité a subi une cure d’amaigrissement continue dont le résultat actuel n’est nul autre que la
téléphonie mobile : une puissance de calcul qui nécessitait autrefois une alimentation de plusieurs méga­watts fonctionne maintenant avec quelques volts.
De très nombreux objets du quotidien utilisent du 12 ou du 5 volts.
Mais ce n’est pas cette seule avancée technologique qui facilite l’électrification d’un habitat mobile. La production et le stockage de l’électricité ont elles aussi progressé entre-temps.
Pour s’y retrouver et aménager son petit nid, nous ferons un tour des bases de l’électricité adaptée à l’habitat mobile,les astuces et les pièges à éviter.
Et comment réaliser tout cela à moindre coût.

Par Frédéric Bisson, dit Zigazou,membre du Hackerspace de Rouen et Jean-­Charles Maillot, habitant en camion

Pour tous et matériel fourni

Date : lundi 4 novembre 2019 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue

Sortie Nationale du Journal à Titre Provisoire "Cinéma Mobile d'Intervention" #8



Lancement du nouveau journal # 8
À Trouville sur Mer le mercredi 11 septembre au festival Off-Courts!
17h30 : une web TV au village off-courts, où seront interviewés deux rédacteurs du journal Stany Cambot et Arnaud Lemarchand
21h15 : une soirée cocktail pour rencontrer l'équipe autour du camion-cinéma avec en exclusivité la diffusion des teasers inédits des films produits par Echelle Inconnue sur le parking de la Mairie (à côté du Cinémobile)

Au sommaire du journal :

-Tuto-photo : Une éolienne en PVC !

- Dossier Makhno-Van :

- Le projet de Rodtchenko

- Sur la route du Carnival

- Cinéma Voyageur

- Écran Voyageur

- Peertube

- La Java de l'Infrastructure


En 1895 naissait le cinématographe des frères Lumière. Deux ans plus tard, il faisait son apparition dans les foires, d’abord comme attraction scientifique (notons que les fêtes foraines furent électrifiées bien avant la plupart des villes françaises) puis très vite comme « monstre » ou spectacle à part entière. C’est un scénario similaire qui se déroulera aux États-Unis dans les enceintes des carnivals.

En France, dès lors, ce seront les forains, pour la plus part Manouches, qui diffuseront films, drames et comédies. Ce sont eux encore, qui inventeront les actualités filmées, tournant dans les villes dans lesquelles ils s’installent. Le cinéma est alors résolument mobile, forain et invente ses formes, actualités mais aussi doublage des cartons de titres et de dialogues des films muets pouvant aller jusqu’au boniment comme le souligne Arnaud Lemarchand. Le spectacle parfois même s’hybride encore entre spectacle scénique et écran, mélangeant, danse, musique, etc. Propriétaires des copies des films qu’ils diffusent, les forains les usent jusqu’à la corde, les remontent même ou les raccourcissent parfois.

1912 sonne le glas de cet âge d’or. La mise en place du fichage anthropométrique des Tziganes s’accompagne opportunément d’une supposée crise du cinéma décrétée par Pathé qui installe son monopole sur le secteur. Il substitue à la vente des bobines un système de location. Impossible dès lors pour les forains de rentabiliser leur activité. Parallèlement, il construit ou incite à la construction de salles de cinéma sédentaires bâties sur le modèle du théâtre à l’italienne faisant passer le cinéma de la vie et du brouhaha de la foire à la fenêtre sur le surréel. Il a désormais la main sur l’ensemble de la chaîne allant de la production à la diffusion.

Quelques forains tenteront néanmoins de poursuivre l’activité avec des films étrangers ou du matériel, tourné par leurs soins. Peu à peu cependant, au cours des années 1920, les lampes de ces porteurs d’électricité s’éteignent. L’arrestation des Tziganes par la police française, puis leur déportation sous l’occupation, mettront définitivement fin à ce cinéma.

Mais alors qu’ici ces lumières s’éteignent, elles s’allument, plus à l’Est dans la Russie révolutionnaire. Le cinéma forain répondant tant au besoin de la guerre civile, qu’aux promesses artistiques de l’avant garde. « Le cinéma doit intervenir dans la société comme un véhicule de pompier » écrivait Maïakovki. Britchka, camions, trains et même bateaux embarquent des centres culturels et d’agitprop sur tout le territoire, tant d’ailleurs que le cinéma ambulant des années plus tard deviendra un élément naturel du paysage.

Alors que l’immédiat après-guerre entérine « l’exécution » du cinéma forain, on assiste à un retour marginal de la diffusion ambulante. Certains réalisateurs du « cinéma direct » comme Yann Le Masson projettent volontiers leurs rushs aux personnes filmées . Par exemple, il le fit au Japon devant les paysans et manifestants s’opposant à la construction de l’aéroport de Narita lors du tournage de Kashima Paradise.

Aujourd’hui, nous sommes quelques uns à opérer, par nécessité le plus souvent, un retour vers cette voie abandonnée, pour ne pas dire condamnée, du cinéma. Un cinéma mobile, direct et d’intervention hors des circuits de diffusion traditionnels, de leur économie, de leurs lieux consacrés et de leur éternel même public, anonyme et consommateur.

Ce numéro, pour dessiner des histoires possibles, un futur peut-être.
Mais sans doute lui manque-t-il quelques pages. L’enterrement du cinéma de foire est-il si évident ? Il semble que dès les années 1970 et 1980, les industriels forains soient revenus à leur premier geste : la démonstration technique et scientifique. La foire est devenue alors incubateur du cinéma à 180 puis 360 degrés et ce, avant la Géode du parc de la Villette, ou encore aujourd’hui du cinéma 5, 6 et même 8D, bien avant qu’il ne fasse son apparition dans les multiplexes. Mais œil et pensée ont tellement intégré le schéma réalisation/production/diffusion de Pathé soutenu par le CNC et les GAFA, que l’on peine à y voir encore un pur geste de cinéma.

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21/06/2019 : ÉMISSION RADIO AVEC MARC-ANTOINE GRANIER SUR RTBF


En Russie, il existe une ville . Une ville à plusieurs niveaux. A plusieurs lectures. Il y a des allées, des portes qui s'ouvrent, qui se ferment. Il y a des discutions, des rendez vous. Il y a des envies de se retrouver dans un endroit à soi, entre amis. Et puis il y a des envies de créer, de fabriquer pour soi, pour les autres...
On la nomme : « Cité de garages ».

Depuis 2015, Stany Cambot assisté de Liudmilla Piskareva sillonne et filme pour Echelle Inconnue les cités de garages habités de l'espace post-soviétique.
En été 2018, Marc Antoine Granier les accompagne pour un road trip de Moscou à Oulianovsk en passant par Kazan et Nabréjnié Tchiélny au Tatarstan à la rencontre des Garagniks ; delà, une création radiophonique de Marc-Antoine Granier aujourd'hui mise en Onde par la RTBF.

ÉMISSION RADIO SUR RTBF
Vendredi 21 juin à 22h
Écoutez Marc-Antoine Granier sur OUI DIRE

On peut descendre la regarder vivre, se glisser dans ses tunnels, parler à ses gens, tenter de la comprendre mais elle est d'une essence très complexe.
Elle vient d'un long chemin que les hommes ont creusé dans les méandres du soviétisme. Cette ville est née de ces décombres.
Le vent a soufflé dans les années 90, poussant hommes et femmes d'un monde à l'autre, du jour au lendemain, les laissant face à une présumée Liberté.
Après que tout le système se soit cassé, ces lieux, qui autrefois étaient fait pour garer des voitures, sont devenues des espaces pour produire ou réparer des choses et puis parfois ou l'on a fini par vivre...
Les Garazhnik (les habitants des garages) font exister cette ville, son économie parallèle, son hacking artisanal. L'entraide et l'instinct de survie ont survécus.
Dans cette création radiophonique le dessin de cette cité se retrace à Moscou mais aussi dans d'autres villes plus à l'Est, Naberejnye Tchelny au Tatarstan et Oulianovsk au bord du fleuve La Volga.
Dans toutes ces rencontres, il y a là une certaine idée du savoir faire manuel, d'un rapport fort à l'artisanat, d'un mode vie en commun ancestral, qui traversent les siècles.
Mais aussi comment la vie s'est (ré)organisée par elle même avec ses fantômes, ses peurs et ses envies d'avenir.

Une création radiophonique réalisée par : Marc-Antoine Granier
Voir le site internet

Mixage :
Pierre Devalet
Avec les Garajnik :
Ilia,Vladimir,Sergeï et Jénia Et le groupe de musique : BlackDrivers
Avec aussi :
Stany Cambot,Artyom Gorbounov,Alexander Pavlof,Liudmila Piskaryova
Avec les voix de :
% Olivier Minot, Gérald Robert Tissot
Traduction :
Liudmila Piskaryova
Creation sonore et musicale :
Marc-Antoine Granier

Avec le soutien de Gulliver, soutenu part :
la RTBF par Oui-Dire, la fédération Wallonie Bruxelles, la Scam et la SACD Belgique, la Scam et la SACD France.
Avec une aide à la production de Echelle Inconnue.

Extraits :
du livre la fin de l'homme rouge de Svetlana Aleksievitch et du film Nabrejnie Tchelny de Stany Cambot

RETOURS HIVER-PRINTEMPS 2019

Échos sur les projets d'Echelle Inconnue lors des derniers mois.

L'année a débuté avec La Nuit des Idées pour le 1er Doctorat Sauvage de la saison, en partenariat avec la Fondation de France et l'Institut Français. Autour du thème « Face au présent », qui a réunit des intervenants de tous horizons – intellectuels, chercheurs, artistes – invités à débattre dans les lieux partenaires de la manifestation, sur les cinq continents : de Dakar à Los Angeles en passant par Bruxelles, Buenos Aires et Katmandou, Paris… Et Rouen !

Xavier Jeudon, Chercheur en Histoire de cinéma, nous a parlé d'un monstre (de foire) en ville !
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DOCTORAT SAUVAGE EN ARCHITECTURE


Ensuite quelques projections ont eu lieu avec le camion-cinéma
"Foire Foris Forum et buffet de la gare"
"Une loi pour fabriquer des pauvres"
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Et pour finir la soirée, Stany Cambot a parlé de son livre « Villes nomades, histoires clandestines de la modernité ».
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Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de La nuit des idées



Un Doctorat Sauvage en Numérique a été consacré à un atelier de fabrication de robots le temps d'une soirée, avec les membres du Hackerspace de Rouen, Ventres Mous Ventres Mous
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Dans le cadre de son cycle Franco-Russe, Echelle Inconnue a organisé trois conférences de Mark Simon, Professeur des Sciences Politiques à l'École Shaninka de Moscou.

1. Généalogie des sous-cultures (post)-soviétiques: visibilité dans l'espace urbain et panique morale.
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2. Les migrants dans l'art et l'art des migrants.
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3. Rassemblement de rue "Monstration": une politique d'apolitique ?
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BRICHKA
Présentation du projet « Brichka, habiter la route » :
depuis mai 2018, le nouveau contrôle technique est entré en vigueur, mettant les travailleurs mobiles habitant en camion dans une situation de précarité.
Les Rencontres Nationales de l’Habitat Mobile, un événement qui vient clore la phase préparatoire du projet « Brichka : habiter la route ».

Depuis une quinzaine d’années le territoire de l’emploi a profondément changé de nature en France. Une catégorie sociale disparue depuis les années 1920 réapparaît : le travailleur mobile, ou nomade, que les termes « intérimaires, détachés, travellers, saisonniers, déplacés » tentent de ceindre, et qui échappe encore à l’analyse institutionnelle.

Ce projet fait suite à un constat : de nombreux ouvriers, intérimaires et chômeurs, aménagent des véhicules utilitaires afin de répondre à cette mutation en matière d’emploi et d'habiter proche du chantier ou de l’usine.

Les exigences du contrôle technique se sont renforcées depuis mai 2018. Ces nouvelles mesures incitent les propriétaires de logements sur roues à faire homologuer leur véhicule afin que la mention « VASP » (qui désigne un véhicule destiné à servir de logement, comme par exemple les camping-cars) apparaisse sur leur carte grise à la place de celle de « CTTE » (qui désigne un véhicule utilitaire). Toutes ces modifications ainsi que les aménagements parfois nécessaires qui les accompagnent ont un coût, ce qui peut davantage précariser ces habitants en camion.

Le projet « Brichka : habiter la route » a pour objectif de rendre accessible la documentation de l’étude de faisabilité pour la création d’un prototype de véhicule habitable pour travailleur mobile qui passe au contrôle technique en CTTE et non en VASP.

« La loi sur le contrôle technique est passée ... Ça touche tout le monde : tous ceux qui ont besoin de se déplacer et qui ont des petits salaires ! », Éric Hergault, habitant en camion.

Ainsi, les Rencontres Nationales de l'Habitat Mobile ont pour objectif de comprendre sur quels critères de technicité un bricolage peut être validé et d'appréhender les impacts de l’arrêté modifiant le contrôle technique sur le droit à la ville de ses habitants.
Suite aux premières recherches menées dans le cadre du projet « Brichka: habiter la route », ces deux journées consacrées au bricolage « maison » des fourgons aménagés veulent apporter des éléments de réponse aux propriétaires de logements sur roues :
- Faut-il faire homologuer son véhicule en VASP (aménagement d'un véhicule destiné à servir de logement) ou est-ce possible de rester en CTTE (véhicule utilitaire) sur la carte grise ?
- Quelles sont les conséquences de cette homologation ?
- Quel est le coût de celle-ci ainsi que de l'aménagement du véhicule s'il doit être modifié ?

Voir le programme


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Rencontres internationales de l'habitat alternatif et léger à Louvain-La-Neuve
RIHAL Rencontres internationales de l'habitat léger et alternatif

Conférences, forums, ateliers, visites, animations et activités ludiques portant sur les questions de l’auto-production d’habitations, la propriété d’usage face à la propriété privée, la lutte contre la spéculation, l’habitat comme outil de résistance, l’habitat collectif et l’autogestion, l’autonomie comme moteur de l’habitat léger, l’habitat léger en tant que réponse populaire aux crises écologique et du logement…
Voir le programme ici



Présentation d'Echelle Inconnue et projets en Russie par Stany Cambot en partenariat avec D'EST
Conférence traduite en russe et ouverte à tous
à Rouen dans le cadre des ateliers organisés par D'EST qui ont lieu du 12 au 18 mai à Paris et en région parisienne.

L'association D'EST France–Russie est une plate-forme d’échanges entre la Russie et la France qui vise à renforcer les relations entre les citoyens russes et français en s’appuyant sur la société civile. L’association a pour principal objectif de soutenir le développement du dialogue entre les sociétés russe et française.
Les rencontres de ce type organisées par l’association, intitulées «les Ateliers» visent à offrir à de jeunes professionnels russes la possibilité d’observer, comprendre et se familiariser avec la façon dont la France organise l’intégration des migrants et des demandeurs d’asile dans la vie citoyenne au niveau de la ville en France, notamment à travers de nombreux échanges avec des ONG, associations et collectifs qui défendent les droits des migrants et proposent différents moyens d’intégration.
Notre objectif : l’observation et la réflexion sur les différentes méthodes et pratiques utilisées en France par différents représentants de la société civile, ainsi que par les municipalités dans l’approche de la problématique migratoire. Le programme consiste en différents séminaires, rencontres, visites d’étude, conférences, discussions, études de cas qui vont couvrir la thématique du projet —
Voir la vidéo
Conférence traduite en russe et ouverte à tous


FLAMANVILLE BRÛLE T-IL?



Film : Flamanville brûle t'il ?
Durée : 52 minutes

À propos du film :
À Flamanville, dans l’éperon granitique de la presqu’île du Cotentin, là où s’érige aujourd’hui la centrale nucléaire de nouvelle génération, un dragon avait trouvé refuge au fond d’une grotte appelée Trou Balligan.
Chaque semaine, les villageois y déposaient en pâture un de leurs enfants pour calmer l’ardeur de la bête.
Un matin, venu des côtes anglaises sur une roue de chariot, St Germain le Scot débarqua sur le rivage.
Enserrant le dragon dans son étole, il le pétrifia.
Reconnaissant, les villageois adoptèrent sa nouvelle religion en remerciement.

Peut-être de dragon n’y eu-t-il jamais.
Peut-être, comme certains l’attestent, ne s’agissait-il que d’une veine rouge de minerai de fer en forme de serpent affleurant au granit.

Peut-être est-ce ce minerai-même que mille hommes venus d’ailleurs, et sur roues eux aussi, vinrent puiser jusqu’au milieu du XXème siècle au fond de la mine située à proximité du Trou Balligan.

À moins que la bête n’ait simplement changé de forme et de nom et appelle toujours mille enfants et cinq mille hommes venus des quatre coins de L’Europe pour apaiser ou nourrir son feu.

Pour avoir terrassé le dragon, St Germain pu édifier son église. Pour l’avoir traqué au fond de la mine, les mineurs se virent construire des corons. Quand ceux qui aujourd’hui sont appelés à en capter l’énergie en construisant la nouvelle centrale nucléaire, demeurent en-campés en bases ou en campings ce que partout ailleurs le royaume réprouve. C’est une ville de mobile-homes, de caravanes et de camions, qui n’a de temporaire que le nom que ses habitants nous dévoilent et que seul le conte permet d’approcher.

FLAMANVILLE BRÛLE T-IL ?


GARAGNIKS ( en développement )



Film : Garagniks
Durée : 52 minutes

À propos du film :
Couvert par le bruit des murs de Berlin que l'on écroule, personne ne semble avoir entendu l'autre ville post-soviétique pousser.
Ville de ceux qui tentent de survivre à la chute d'un régime, d'une économie, d'un système.
Une apocalypse sans Dieu et sans salaire.
Dans cette ville parallèle, souterraine, légère, frêle, mobile parfois, on reconstruit, on réapprend le marché, l'artisanat, l'économie.
Mais voilà, les bulldozers ont marché sur "Shanghai", plus grande cité de garages de Moscou.

Un des enjeux du film, en particulier dans sa deuxième partie, consiste à recréer un espace imaginaire, souterrain, ramifié et complexe,
à même de rendre compte d’un réel insaisissable pour ne pas dire indicible.
Nul ne sait combien de passages, de niveaux souterrains les « habitants » ont pu y creuser.
Il s’agit de faire sentir le véritable monde parallèle que constituent les cités de garages de la ville post-soviétique.
En faire sentir la force et la magie qu’un traitement purement documentaire ne pourrait permettre.
Cette création d’un espace labyrinthique et fictif se veut aussi l’expression de l’impossibilité de cartographier ces lieux.
Elle tend aussi à appuyer la dimension globale du phénomène qui ne s’arrête évidemment pas aux portes de Moscou.
Ainsi, suivant un personnage dans sa cave, nous déboucherons dans le garage d’un autre, inventant des chemins.

ÉCHOS SUR LES RENCONTRES INTERNATIONALES DE L'HABITAT MOBILE


Retour sur les rencontres internationales de L’HABITAT ALTERNATIF et de L’HABITAT LÉGER (Rihal) les 10 et 11 mai 2019 à Louvain-la-Neuve
Depuis plusieurs années en Belgique, un projet de loi est porté par des associations et des personnes vivant dans des habitats non ordinaires, pour faire reconnaître officiellement leur situation et doter leur choix de vie et d’habiter d’un cadre légal moins flou. Dans la nuit du 31 avril au 1er mai 2019, le Parlement de Wallonie réuni en séance plénière a ainsi adopté à l’unanimité l’intégration de la notion « d’habitations légères » dans le Code wallon du Logement et de l’habitat durable, qui devient à cette occasion le Code wallon de l’habitation durable.
Ce décret, pour le moment encore à l’état de projet, entrera en vigueur au plus tard le 1er septembre 2019. C’est donc quelques jours après cette évolution législative sur la reconnaissance de l’habitat léger et alternatif en Belgique que se déroulent les rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger, auxquelles nous sommes invités pour présenter notre travail, organiser des projections avec notre camion-cinéma et faire un retour sur les Rencontres Nationales de l’Habitat Mobile et Léger que nous avions organisées à Rouen.

Ces rencontres internationales ont lieu à Louvain-la-Neuve, dans le quartier de La Baraque. Ce quartier est implanté sur l’ancien hameau de La Baraque, alors destiné à la démolition dans les années 70 lors de l’implantation de l’Université catholique de Louvain et de la ville nouvelle qu’elle désirait bâtir tout autour. Quelques habitants refusèrent à l’époque l'expropriation et furent bientôt rejoints par un groupe de personnes composé au départ principalement par des étudiants en architecture désireux de construire des habitats alternatifs et expérimentaux.
C’est de cette manière que sur ces terrains squattés avec l’accord des propriétaires s’installèrent les premières roulottes, bus, caravanes, cabanes en terre ou en matériaux de récupération, chalets, yourtes, dômes géodésiques… En 1985, le quartier de La Baraque obtient le statut de « zone d'habitat expérimental » dans le plan d'urbanisme d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Il est aujourd’hui rejoint par l’expansion de la ville nouvelle de Louvain-la-Neuve qui a également empiété sur une partie des terrains de La Baraque, où les habitants concernés ont dû abandonner leurs habitations.




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