Actualité Échelle Inconnue

ECHELLE INCONNUE : A ECOUTER, VOIR, LIRE EN CE MOMENT SUR INTERNET OU CHEZ VOTRE LIBRAIRE

- Echelle Inconnue intervient dans ce numéro de la Revue Multitudes #53 - #54 / Automne 2013 /



Liste des librairies où se procurer la revue Multitudes

- Podcast de l’émission "Pas la peine de Crier" de Marie Richeux sur France Culture / Intervention de Stany Cambot pour Echelle Inconnue / La maison (3/5) : Sans maison. Maison fragile. Maison mobile.
PODCAST ICI

- Vidéo de l'intervention de Stany Cambot en Septembre 2013 à l'Université d'été "Espace Public, Espace multiple" organisé par le CIFAS (Centre international de Formation en Arts du Spectacle) à Bruxelles.
VIDEO ICI
+ sur l'événement

- Echelle Inconnue invité en observateur à APREM#3 dans le cadre de la Quinzaine Numérique de la Fédération Wallonie Bruxelles
+ sur l'événement et accès aux vidéos

COLLOQUE ACTUALITES DE L'HABITAT TEMPORAIRE : CONFERENCE "Makhnovtchina ou la tentative de révélation de l’autre ville, tue, invisible, mobile" / 11 OCTOBRE 2013 / ENSAM AMPHI 1 / MONTPELLIER

Conférence de Stany Cambot

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APREM#3

A la Fabrique de Théâtre Service des Arts de la Scène de la Province de Hainaut

dans le cadre de la Quinzaine Numérique de la Fédération Wallonie Bruxelles

Résistances numériques

Crises, révolutions et réseaux / artivisme et hacktivisme

3, 4 et 5 octobre 2013 de 15h à 22h45 sur place et en live sur le Net (+)

APREM pour (Ateliers, Partages, Rencontres des Écritures en Mutation) sont des cycles d’événements de trois jours autour des arts numériques, des mutations de la scène et des enjeux du monde contemporain.




Visant à l'échange de pratiques entre artistes numériques et du théâtre, théoriciens, scientifiques et acteurs sociaux, chacun y est, délibérément, à la fois praticien, contributeur et spectateur. La démarche consiste à mélanger pratiques, recherches, présentations dans une perspective d'expérimentation collective directement soumise à l'épreuve du public.

voir le déroulé des journées (ici)




L'avènement de l'ordinateur et plus encore sa banalisation transforment les modes de vie, en particulier les modes d'exercice du pouvoir, la communication, l'éducation et l'apprentissage. Les pratiques artistiques évoluent en parallèle, basées sur plusieurs champs de nouvelles écritures. Dans le champ des arts de la scène, les rôles des auteurs, metteurs en scène et acteurs sont rebattus comme un jeu de cartes pour donner des objets scéniques non-identifiables. Le numérique révolutionne les possibilités d'installations et d’œuvres plastiques ; on en oublierait presque la manière dont il a ouvert le champ des possibles en musique, de la création à la diffusion, le second nourrissant le premier. D'une manière générale, il fait exploser les frontières traditionnelles entre disciplines. Parfois gadget ou artifice, les possibilités qu'il offre en matière artistique ne sont que le pendant de la manière dont il révolutionne tous les champs de la vie ordinaire, à commencer par celui des médias, de leur diffusion et de l'essaimage de ses acteurs, via les différents types de réseaux sociaux. La programmation informatique elle-même est une écriture numérique, avec ses règles, ses codes et ses détournements.

Les acteurs les plus visibles de cette irruption forment un continuum dans lequel pouvoirs publics et intérêts privés sont difficiles à distinguer. Apple, Google, Microsoft, Facebook, Amesys, services de renseignement (CIA ou NSA aux États-Unis, DCRI en France, Sûreté de l'état en Belgique), monde financier, industrie,... Des « fadettes » de journalistes du journal « Le Monde » à un « étrange événement » vécu par David Dufresne et raconté à la page 413 de son ouvrage « Tarnac, Magasin Général », l'écriture numérique ouvre la possibilité à des lectures détournées.

La technologie et le medium utilisés, son degré d'ouverture et de documentation (propriétaire versus ouvert), la compréhension qu'a « l'écriveur » des lectures multiples et éventuellement non désirées de son travail sont tout sauf neutres et, partant, sujet de travail artistique.

Associé à tort au « pirate informatique », le hacker prend un parti radical quant à cette question à tiroirs, selon ce qu'il définit comme une « éthique du hacker » et qui tient du manifeste politique : -> l'accès aux ordinateurs et à tout ce qui peut apporter la connaissance doit être total et sans restriction ; l'accès à l'information doit être libre ; il convient de défier le pouvoir et également de défendre la décentralisation ; les hackers doivent être jugés sur leurs résultats et non sur des critères fallacieux comme leurs diplômes, leur âge, leur race ou leur classe ; on peut créer de la beauté et de l'art avec un ordinateur ; les ordinateurs peuvent changer votre vie, en mieux.

Sous l'exigence de compréhension par le hacker de la technologie qu'il utilise et des conséquences de cette utilisation pointe une conscience et une exigence de conscience. Cette manie de commencer par démonter les réveils, puis de les remonter pour ensuite en créer un objet détourné font partie du patrimoine génétique de l'humain augmenté qu'est le hacker.




Intervenants

Amaëlle Guitton (F)




André Loconte (B)




Bernard Fostier (B)




Cécile Portier (F)




Jean-Marc Manach (F)




Julien Goetz (F)




David Dufresne (Ca)




Léa Rogliano (B)




Christophe Cotteret (B)




Agrupacion Senor Serrano (E)




Julian Oliver (D)




Eric Pringels (F)




Paul-Emile Geoffroy (F)




Olivier Meunier (B) et Julien Deswaef (B)




Sonia Paço-Rocchia (Ca)




Véronique Binst (B)




Julien Ribeiro (F)




Isabelle Bats (B)



Organisateurs / intervenants

Jean-Claude Dargeant (B) et Valérie Cordy (B)




Atelier de crypographie - Sid Yorx (B) / Nestor Baillard (B)




Observateurs :

Une classe d'étudiants de Saint-Luc à Tournai

L'école de régie de la Fabrique de Théâtre, Stany Cambot (F), Jacques Lopez (F)...

Echelle Inconnue invité de l'APEROU, Paris

jeudi 3 octobre 19h Apérou aux Caves Dupetit Thouars, 12 rue du même nom, au métro République. Paris

Une soirée pour faire l'état des lieux des actions en cours comme à venir, en compagnie d'invités nous aiguillant de leur regard, de leur expérience. Demain, jeudi 3 octobre à 19h, nous accueillons Echelle Inconnue, collectif protéiforme qui travaille avec nous à Paris, en collaboration avec les Enfants du Canal (voir la définition du projet ici), et avec lequel nous évoquerons ses expériences passées dans le bidonville du Havre détruit il y a quelques semaines, et dans celui de la Soie à Villeurbanne, il y a quelques années déjà. De cette dernière expérience, un film est né, que l'on visionnera ensemble : "Une ville détruite par des hommes en uniforme".

Durant la soirée, Francesco Careri, cofondateur du collectif italien Stalker nous rejoindra. Comme un parrain du PEROU, et de bien d'autres collectifs européens aujourd'hui, Stalker nous a montré la voie des chemins de traverse, des "territoires actuels", des actes souverains et des villes à faire émerger de ceux-ci.

Avec ces camarades là, peut-être évoquerons-nous les temps qui ne peuvent pas ne pas changer, les mots de Manuel Valls, étranger à notre temps,

extrait du site Journal de l'Ambassade du PEROU (+)


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