Actualité Échelle Inconnue

Les messages de la catégorie "conférence"



04 & 05 novembre 2020 : COLLOQUE GEOSEINE AU HAVRE

Intervention de Stany Cambot, sur Les habitats provisoires en bord de Seine, à l'Université du Havre, lors du colloque La Seine interlope.
Mercredi 4 novembre à 14h à l'Université du Havre au Pôle de Recherches en Sciences Humaines et sociales (PRSH)

Programme complet ici

Infos pratiques :

Le 4 novembre 2020
Salle Madeleine de Scudéry
Université Le Havre Normandie
Pôle de Recherches en Sciences Humaines et sociales (PRSH)
25 rue Philippe Lebon 76600 Le Havre
Ouverture des portes à 8h30

Le 5 novembre 2020
Hangar 0
37 Quai de la Saône 76600 Le Havre

02/11/2020 : PROJECTION À L'UNIVERSITÉ DU HAVRE

Journée d'étude "Après l'effondrement : quels devenirs pour les anciens bassins industriels ? "
Projection du film de Stany Cambot à 14h à la maison de l'étudiant

Date et et lieu : lundi 2 novembre à l'Université du Havre de 9h à 17h salle du PRHS

Programme complet :

9h30/ INTRODUCTION Arnaud Le Marchand et Nicolas Larchet, ULHN, IDEES, « Après l’effondrement des bassins industriels »

9h45/ TRAVAIL DE SUBSISTANCE Blandine Mortain, Université de Lille, CLERSÉ, présentera l'ouvrage du Collectif Rosa Bonheur, La Ville vue d'en bas. Travail et production de l'espace populaire, Amsterdam, 2019

Grégoire Cousin, Centre Georg Simmel (UMR 8131 EHESS-CNRS), Les Roms de Bratca face à l’effondrement du socialisme et la fin de leur bassin industriel en Roumanie

11h15/ ALIMENTATION/AGRICULTURE Alexandre Fauquette, GHU Paris, « Le ‘‘bien manger’’ : une arme de consentement massif pour repenser le territoire ? Le cas du projet Tast'in Fives à Lille »

Rémi Guillem, Université Paris 8, Labtop, « Detroit et l’agriculture urbaine, vingt ans après : simple réseau d’entraide ou développement d’un secteur économique autonome ? »

14h00/ PROJECTION à la maison de l’étudiant du film de Stany Cambot, Garagniks, 2020, Échelle inconnue

15h15/ RECONVERSION DES FRICHES Françoise Lucchini, Université de Rouen (à confirmer) et Muriel de Vriese, ULHN, IDEES, présenteront l’ouvrage collectif La Mise en culture des friches industrielles, PURH, 2016.



Jean-Bernard Cremnitzer, architecte ENSAN, « Le coût de la reconversion des friches »

Marie-Laure Baron et Antoine Kauffmann, ULHN, NIMEC, « De la friche portuaro-industrielle à la mobilité logistique »

16/11/2020 : La face cachée d'Internet

Hackers, bitcoins, piratage, Wikileaks, Anonymous, darkweb, Tor, vote électronique, chiffrement...
Internet, et globalement le numérique, est un des acteurs majeurs du monde dans lequel nous vivons.
Pour autant, les menaces qu'il porte semblent s'intensifier.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu'on dit piratage, diffusion de malwares, surveillance des États, vol de données personnelles ? Qui a réellement intérêt à pirater les sites de rencontres ou votre profil Facebook ? Pourquoi et comment voler vos données ?
Qui sont les lanceurs d'alerte ? Et qu'es-ce que le darkweb où nous pouvons acheter, entre autres, des bitcoins ? Est-il si terrifiant – et dangereux – qu'on le dit ?

Par Rayna Stamboliyska, consultante et chercheuse indépendante
Date : lundi 16 novembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
Réservation sur le lien

20/06/2020 : FLUX MIGRATOIRES DANS LES MEGAPOLES

CONFÉRENCES INTERNATIONALES EN LIGNE

Samedi 20 juin à 17h (heure française)

Un marathon de conférences avec des intervenants provenant de : Berlin, Hong Kong, Londres, Moscou, New York, New Delhi, Paris, Rouen et Istanbul.

En partenariat avec le Musée Garage de Moscou voir le programme

Stany Cambot abordera La Java de l'Insfrastructure

Cette musique populaire apparue officiellement en 1925, souvent jouée à l'accordéon, est devenue, notamment dans les films américains, la véritable « musique originale de Paris ». Opposée au formalisme de la valse elle s'est développée dans les milieux pauvres mafieux et populaires de la capitale. Dérivée de la Mazurka elle est surtout le fruit d'un métissage musical mêlant à des airs Auvergnats une rythmique tzigane, le tout joué sur un instrument italien : l'accordéon. Ses origines bigarrées constituent en soi une histoire clandestine de Paris puisque ses origines remontent aux grands travaux du Paris Haussmanien du milieu du XIXe siècle, et à ce qu'ils générèrent de déplacements de populations, expulsant d'un côté les pauvres et tziganes de la capitale, et appelant de l'autre une main d'œuvre issue des régions françaises ainsi que de l'étranger. Ces corps en trop trouvèrent refuge dans la Zone : ensemble disparate de bidonvilles, campements et quartiers auto-construits entourant Paris. C'est de cet espace d'exclusion que naquit ce qui est devenu la supposée culture officielle de la ville dont le centre se réclame désormais et que des millions de touristes viennent visiter.

C'est ce fil que nous tenterons de tirer depuis le Grand-Paris d'Haussmann jusqu'au Grand-Paris actuel, fruit des logiques mondiales de métropolisation. À savoir en quoi les mouvements de population (pourtant non planifiés) sont consubstantiels aux développements urbains modernes. Et comment, dans une logique proprement insensée, le projet économique et urbain qui génère ces urbanités informelles tente de les combattre avant de les digérer. En somme, en quoi l'étranger fait la ville. Et comment les logiques coloniales et post-coloniales de contrôle urbain s'applique toujours à son endroit.

La conférence est organisée en partenariat avec l'Atelier d'Est
Pour s'inscrire aux conférences
Interventions traduites en anglais.
Retransmis aussi en direct sur Youtube.

06/10/2020 : La pollution comme patrimoine : Système Lubrizol et métropolisation de l'axe Seine, dans le cadre du Festival Zig Zag 

Suite à l’incendie du 26 septembre 2019, l’entreprise Lubrizol a été mise en examen pour « atteinte grave » à la santé et à l’environnement. Mais c’est à un autre examen que nous vous invitons ici. 
Au-delà de l’incrimination justifiée de l’industriel, il s’agit d’entendre en quoi cet événement est révélateur d’une réforme majeure de notre environnement politique et urbain : la métropole.
Cataclysme écologique, urbain et social, la métropolisation n'est plus une affaire d'habitants mais d'impactés ! 
  19H00 : introduction de la soirée et présentation du journal FIAT METROPOLIS d'Echelle Inconnue par Stany Cambot 
  19H20 : lecture-projection sur la pollution comme patrimoine
  20H00 : échanges avec les Voyageurs, victimes invisibles de Lubrizol

Date : mardi 6 octobre 2020

Lieux de RDV : Aire d'accueil de Rouen/Petit-Quevilly, rue Turquié de Longchamps - 76000 Rouen

Dans le cadre du festival Zigzag organisé par La Maison de l'Architecture-Le forum

Réservation sur le lien suivant

10/12/2020 : Ville et migrants : l’héritage soviétique et la réinstallation des migrants dans la ville post-soviétique

L'absence de ségrégation urbaine distingue les villes soviétiques des villes occidentales.
La mixité sociale était l'idée principale de la politique urbaine de l'Union soviétique.
Cependant, les chercheurs remettent en question le manque d'inégalités dans les villes soviétiques.
Cette inégalité est associée à la distribution de logements par le biais des entreprises.
Dans les années soviétiques, il y avait des quartiers "d’usine" dans lesquels vivaient principalement les travailleurs.
Et il y avait aussi des quartiers dits "prestigieux", de la nomenclature soviétique.
Cependant, avec l'effondrement de l'Union soviétique, aucun quartier de "migrants" n'est apparu dans les villes.
Selon des études, les migrants dans les villes russes vivent dans tous les quartiers et il n'y a aucun lieu de leur concentration.
Pourquoi les quartiers "des travailleurs", en Russie, ne sont-ils pas devenus des quartiers de "migrants" ?
Comment les migrants s'installent-ils dans les villes post-soviétiques ?
Je présenterai les résultats de mes recherches menées dans les villes de Moscou et de Sibérie.

Par Ekatarina Demintseva 
Directrice du Centre de recherches de politique qualitative sociale pour l'Institut de politique sociale
Professeure associée à l'École des études culturelles nationales, Université d'économie de Moscou
Chercheuse au Centre d’études franco-russes (CEFR) à Moscou
Date: 10 décembre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
Réservation sur le lien suivant

13/10/2020 : Nuit Russe : Lancement du programme franco-russe autour de la figure de l’étranger dans la ville

Conférence de Mark Simon : Post-Soviet = ≠ Postcolonial ?

Comment le cadre conceptuel du «colonialisme» permet-il de décrire les relations sociales et culturelles qui ont émergé au cours des dernières décennies de l'URSS ?
Dans quelle mesure le concept de «postcolonialité» est-il applicable à l'espace post-soviétique ?
Qu'est-ce que l’expression «post-soviétique» signifie en termes d'essence de la communication sociale ?
Quelles sont les similitudes et les différences entre le contexte culturel post-soviétique et celui de la France post-coloniale ?

Mark Simon, Professeur de Science politique à l'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, spécialiste de l'expression artistique des migrants en Europe de l'Ouest et en Russie.

Conférence de Vladimir Malakhov : Les migrants d'Asie centrale dans l'infrastructure culturelle de Moscou : réflexions sur la Marginalité

En ce qui concerne le contexte urbain de l'Europe occidentale, les pratiques culturelles des migrants de l’hémisphère Sud sont souvent discutées en termes d'«altérité» et de «marginalité».
La contribution des migrants au patrimoine culturel des villes hôtes est généralement imaginée à travers la notion «d'hybridité».
La présence d'immigrants du Kirghizistan, d'Ouzbékistan et du Tadjikistan dans l'infrastructure culturelle de Moscou ne correspond guère à une telle description.
Premièrement, il est plus productif de conceptualiser les pratiques culturelles des migrants d’Asie centrale, non pas en termes de diversité, mais en termes de communauté (avec la «culture d’accueil»), étant donné l’héritage soviétique commun.
Deuxièmement, l'expression artistique des migrants post-soviétiques est basée sur l'identification à un ordre symbolique hégémonique plutôt que subalterne.
La conférence sera donc consacrée à la contradiction entre le statut social marginalisé des migrants d'Asie centrale et leur auto-présentation dans l'espace culturel public de Moscou.

Vladimir Malakhov, Professeur à l 'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, étudie le multiculturalisme et les migrations dans une perspective comparatiste.

Date: mardi 13 octobre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
Réservation sur le lien suivant

20/03/2020 : VISITE EN NIGLOBLASTER À DIEPPE


ANNULÉ
Visite gratuite avec un guide-conférencier, organisé par Dieppe Ville d'art et d'histoire
Vendredi 20 mars sur réservation au 02 35 06 62 79
Lieu : place Louis Vitet – 76200 Dieppe

16/03/2020 : L’EFFONDREMENT QUI A DÉJÀ EU LIEU

QUELS DEVENIRS POUR LES ANCIENS BASSINS INDUSTRIELS ?

Lire la suite

HIVER RUSSE 2020

30/01/2020 : MOSCOU, KAZAN, FLAMANVILLE : TROIS DRAGONS POUR RACONTER LES VILLES MONSTRES

Depuis 2014, Echelle Inconnue travaille en Russie sur les formes non planifiées de la ville post-soviétique : cités de garages habitées, kiosques commerciaux, fêtes foraines, campements ouvriers. Autant de formes dont le nombre a explosé à la suite de l'effondrement de l’URSS et que la nouvelle Russie et le nouveau Moscou entendent éradiquer. Là-bas peut-être plus qu’ici, la planification se fait au bulldozer. On rase ces anomalies urbaines sans s’occuper de leurs occupants.

Anomalies ! Anomales donc et non anormales puisque nées au moment de l’explosion des normes ; on ne peut leur reprocher d’y déroger. Ce qui dérange le projet urbain et politique est bien plus profond. C’est le caractère monstrueux de ces édifices et de ces urbanités que les autorités semblent vouloir anéantir. Au delà de la question urbaine et politique, c’est celle du mythe fondateur qui semble resurgir : Saint Georges, le patron de Moscou, terrassant le dragon, Zilant le dragon emblème de la ville de Kazan qui hante encore ses eaux… Autant de spectres de l’informe qui dialogueraient aisément avec le dragon terrassé par St Romain et la foire ou celui du trou Baligan sur lequel des milliers de nomades construisent la centrale nucléaire de Flamanville.

C’est donc une traversée de la ville du monstre que nous proposons là accompagnée des images et films tournés en complicité avec le dragon.

Par Stany Cambot, réalistaeur et architecte

06/02/2020 : MONSTRATSIIA ONCE AGAIN !

Monstre, Mon(s)trer, (dé)Monstration, Monstratsiia (en russe) ; soit, la manifestation politique dans l’espace public.
Dans la continuité de la conférence de Mark Simon, Rassemblement de rue « Monstration » : une politique de d’apolitique ? dans l’espace post soviétique, Cécile Vaissié reviendra sur le frémissement dans les mobilisations collectives en Russie.
Alors que celles-ci étaient pratiquement inexistantes de 2000 à 2009, elles explosent de nouveau dans les manifestations de 2011-2012, avant que l’opposition ne soit matée par les arrestations. Mais, depuis deux ou trois ans, une nouvelle vague déferle. La Russie demeure-t-elle un espace politique bipolarisé ?

Par Cécile Vaissie, professeur des universités en études russes et soviétiques, Université Rennes 2

02/03/2020 : GÉOPOLITIQUE DANS LE CYBERESPACE RUSSE

Après les piratages des serveurs du Comité national du parti démocrate (DNC) américain et de ceux de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, la visibilité des actions offensives attribuées à la Russie dans le cyberespace a considérablement augmenté.
Loin d’avoir été anticipé par les pays occidentaux, ce nouveau type ­d’attaques se caractérise par le fait qu’il échappe aux catégories classiques de l’action cybernétique telles qu’elles ont été théorisées pendant plusieurs décennies en Europe et aux États-Unis. Ce caractère insaisissable se fondant notamment sur le rapport particulier que le gouvernement russe entretient avec le cyberespace depuis l’époque soviétique, le présent article propose d’analyser les actions attribuées à la Russie à l’aune de cette histoire. Mis en perspective avec les intérêts de la Russie contemporaine de même qu’avec la mécanique des rapports de forces dans laquelle celle-ci est investie, les héritages de l’époque soviétique connaissent en effet une spectaculaire réappropriation de la part des autorités russes.

Par Kévin Limonier, Maître de conférences en études slaves, Institut Français de géopolitique. Directeur adjoint du centre GEODE

29/09/2019 : RENCONTRES EXHIBIT AU TÉTRIS AU HAVRE

UNE HISTOIRE POLITIQUE D'INTERNET : SA NAISSANCE, SA VIE, SA MORT ?

Lire la suite

03-08 JUILLET : UNIVERSITÉ D'ÉTÉ À ROSTOV SUR LE DON


Université d'été à Rostov-sur-le-Don sur Les migrants dans une grande ville: à la recherche de pratiques d'intégration efficaces avec la participation de Stany Cambot
du 3 au 8 juillet organisé par le Centre pour la recherche sociale indépendante CISR de Berlin

Ces dernières années, dans un certain nombre de pays de l'UE (et tout d'abord en Allemagne et en France), ainsi qu'en Russie, une nouvelle expérience s'est accumulée dans la mise en œuvre de divers projets visant à intégrer les réfugiés et les migrants dans les communautés d'accueil. De nombreuses initiatives, souvent réussies, ont été mises en œuvre ces dernières années tant au niveau de l'administration locale (administration des districts et des villes) que de la société civile, ainsi que dans le cadre de la coopération entre elles. Un certain nombre d'organisations qui semblaient très loin de participer à la résolution des problèmes des migrants et des réfugiés (musées ou bibliothèques, par exemple) se sont révélées, au contraire, des agents d'intégration très efficaces. Diverses initiatives artistiques mises en œuvre au niveau de la société civile et avec le soutien des administrations locales ne sont pas moins efficaces.

Dans le cadre de l'université d'été, les organisateurs entendent créer les conditions d'un échange d'expériences sur l'intégration des réfugiés et des migrants entre les employés des administrations locales, des musées et des bibliothèques, des activistes de la société civile et des diasporas nationales, des journalistes, des chercheurs sociaux et des artistes.

01/06/2019 : Les esclaves du numérique



Qu’il soit à la merci de ses passions ou sous la contrainte d’une autorité, l’esclave du numérique gagne sa vie à la perdre.
Joueur compulsif ou par obligation, étudiant en quête d’argent, simple utilisateur de téléphone portable, ils sont chacun à leur façon tenaillés, sans possibilité ou volonté d’y échapper.

Cette session du DSEN se présente sous la forme de portraits choisis, de l’esclave qui s’ignore à l’esclave volontaire en passant par l’esclave qu’on ne veut pas voir.
Et vous ? Êtes-vous un esclave du numérique ?

Conférence proposée par Frédéric Bisson, dit Zigazou, membre du Hackerspace de Rouen, Ventres Mous.

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : Bibliothèque Parment à Rouen
Date et heure : SAMEDI 1er juin 2019 à 15h30

Ventres mous : tous les lundis soirs à partir de 19h30, se réunissent les membres du Hackespace de Rouen dans les locaux d'Echelle Inconnue. Lieu de partage des connaissances et compétences et espace permettant la mise en oeuvre de projets communs ou individuels autour des technologies libres.

Si vous voulez les rejoindre vous pouvez les contacter via :
Leur mail : contact@ventresmous.fr
Leur twitter : @ventresMous
Leur site internet : www.ventresmous.fr

ÉCHOS SUR LES RENCONTRES INTERNATIONALES DE L'HABITAT MOBILE


Retour sur les rencontres internationales de L’HABITAT ALTERNATIF et de L’HABITAT LÉGER (Rihal) les 10 et 11 mai 2019 à Louvain-la-Neuve
Depuis plusieurs années en Belgique, un projet de loi est porté par des associations et des personnes vivant dans des habitats non ordinaires, pour faire reconnaître officiellement leur situation et doter leur choix de vie et d’habiter d’un cadre légal moins flou. Dans la nuit du 31 avril au 1er mai 2019, le Parlement de Wallonie réuni en séance plénière a ainsi adopté à l’unanimité l’intégration de la notion « d’habitations légères » dans le Code wallon du Logement et de l’habitat durable, qui devient à cette occasion le Code wallon de l’habitation durable.
Ce décret, pour le moment encore à l’état de projet, entrera en vigueur au plus tard le 1er septembre 2019. C’est donc quelques jours après cette évolution législative sur la reconnaissance de l’habitat léger et alternatif en Belgique que se déroulent les rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger, auxquelles nous sommes invités pour présenter notre travail, organiser des projections avec notre camion-cinéma et faire un retour sur les Rencontres Nationales de l’Habitat Mobile et Léger que nous avions organisées à Rouen.

Ces rencontres internationales ont lieu à Louvain-la-Neuve, dans le quartier de La Baraque. Ce quartier est implanté sur l’ancien hameau de La Baraque, alors destiné à la démolition dans les années 70 lors de l’implantation de l’Université catholique de Louvain et de la ville nouvelle qu’elle désirait bâtir tout autour. Quelques habitants refusèrent à l’époque l'expropriation et furent bientôt rejoints par un groupe de personnes composé au départ principalement par des étudiants en architecture désireux de construire des habitats alternatifs et expérimentaux.
C’est de cette manière que sur ces terrains squattés avec l’accord des propriétaires s’installèrent les premières roulottes, bus, caravanes, cabanes en terre ou en matériaux de récupération, chalets, yourtes, dômes géodésiques… En 1985, le quartier de La Baraque obtient le statut de « zone d'habitat expérimental » dans le plan d'urbanisme d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Il est aujourd’hui rejoint par l’expansion de la ville nouvelle de Louvain-la-Neuve qui a également empiété sur une partie des terrains de La Baraque, où les habitants concernés ont dû abandonner leurs habitations.



18/06/2019 : JOURNÉE HYPERLIEUX MOBILES AU MOBILAB À VERSAILLES


Intervention de Jean-Charles Maillot, projection en camion-cinéma, rencontre avec des chercheurs de VEDECOM et des experts organisée par l'Institut de la Ville en Mouvement
Mardi 18 juin à Versailles

La journée se composera de deux temps. Le matin, les membres du comité de pilotage et des experts de VEDECOM présenteront le projet. Cette matinée sera aussi l'occasion de présenter les résultats du recueil auprès des salariés (courant mai) des désirs d'implantation d'activités mobiles sur le plateau de Satory.

L'après-midi, une séance de travail sera organisée avec des chercheurs de VEDECOM et des experts invités (entreprises, chercheurs, associations, designers, etc.) afin de rédiger un cahier des charges pour la réalisation d'un démonstrateur. Une présentation des résultats de cette séance de travail sera organisée au mobiLAB dans les semaines suivant cette journée.

Informations sur le projet

Depuis 2017, l'Institut pour la ville en mouvement-VEDECOM mène un programme de recherche sur les activités mobiles, au-delà du transport de personnes ou de biens intitulé « Hyperlieux Mobiles » en partenariat avec Transdev, PSA, Michelin, La Poste, IFSTTAR, Telecom ParisTech, 6t, ETSAV-Université Polytechnique de Catalogne, et les chaires de l'IVM en Chine, au Brésil et en Amérique Latine. L'équipe internationale du projet a enquêté sur les territoires les plus variés dans différents continents : elle a recensé plus de 600 cas d'activités mobiles et en a étudié quelques dizaines de manière approfondie. Ces cas ont été étudiés à partir d'une diversité de points de vue et de cultures : experts des transports, de la logistique et des télécommunications, urbanistes, artistes, industriels, designers, sociologues, professionnels mobiles. Nombre de ces dispositifs semblent être les précurseurs d'un bouleversement possible dans nos pratiques mobiles, lié à notre « hyper connectivité » et à l'arrivée annoncée du véhicule autonome.

Actuellement, dans sa seconde phase (2019-2020), le projet vise à concevoir de nouveaux services et à élaborer des projets d'activités en mouvement enrichies, augmentées et multipliées par le véhicule connecté voire autonome. Il s'agira aussi d'expérimenter ces dispositifs en partenariat avec des acteurs locaux, des territoires, et de scénariser les situations urbaines, les micro-espaces urbains et hyperlieux mobiles qui en résulteraient.


propulsé par DotClear