Actualité Échelle Inconnue

ÉCHOS SUR LES RENCONTRES INTERNATIONALES DE L'HABITAT MOBILE


Retour sur les rencontres internationales de L’HABITAT ALTERNATIF et de L’HABITAT LÉGER (Rihal) les 10 et 11 mai 2019 à Louvain-la-Neuve
Depuis plusieurs années en Belgique, un projet de loi est porté par des associations et des personnes vivant dans des habitats non ordinaires, pour faire reconnaître officiellement leur situation et doter leur choix de vie et d’habiter d’un cadre légal moins flou. Dans la nuit du 31 avril au 1er mai 2019, le Parlement de Wallonie réuni en séance plénière a ainsi adopté à l’unanimité l’intégration de la notion « d’habitations légères » dans le Code wallon du Logement et de l’habitat durable, qui devient à cette occasion le Code wallon de l’habitation durable.
Ce décret, pour le moment encore à l’état de projet, entrera en vigueur au plus tard le 1er septembre 2019. C’est donc quelques jours après cette évolution législative sur la reconnaissance de l’habitat léger et alternatif en Belgique que se déroulent les rencontres internationales de l’habitat alternatif et de l’habitat léger, auxquelles nous sommes invités pour présenter notre travail, organiser des projections avec notre camion-cinéma et faire un retour sur les Rencontres Nationales de l’Habitat Mobile et Léger que nous avions organisées à Rouen.

Ces rencontres internationales ont lieu à Louvain-la-Neuve, dans le quartier de La Baraque. Ce quartier est implanté sur l’ancien hameau de La Baraque, alors destiné à la démolition dans les années 70 lors de l’implantation de l’Université catholique de Louvain et de la ville nouvelle qu’elle désirait bâtir tout autour. Quelques habitants refusèrent à l’époque l'expropriation et furent bientôt rejoints par un groupe de personnes composé au départ principalement par des étudiants en architecture désireux de construire des habitats alternatifs et expérimentaux.
C’est de cette manière que sur ces terrains squattés avec l’accord des propriétaires s’installèrent les premières roulottes, bus, caravanes, cabanes en terre ou en matériaux de récupération, chalets, yourtes, dômes géodésiques… En 1985, le quartier de La Baraque obtient le statut de « zone d'habitat expérimental » dans le plan d'urbanisme d'Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Il est aujourd’hui rejoint par l’expansion de la ville nouvelle de Louvain-la-Neuve qui a également empiété sur une partie des terrains de La Baraque, où les habitants concernés ont dû abandonner leurs habitations.



18/06/2019 : JOURNÉE HYPERLIEUX MOBILES AU MOBILAB À VERSAILLES


Intervention de Jean-Charles Maillot, projection en camion-cinéma, rencontre avec des chercheurs de VEDECOM et des experts organisée par l'Institut de la Ville en Mouvement
Mardi 18 juin à Versailles

La journée se composera de deux temps. Le matin, les membres du comité de pilotage et des experts de VEDECOM présenteront le projet. Cette matinée sera aussi l'occasion de présenter les résultats du recueil auprès des salariés (courant mai) des désirs d'implantation d'activités mobiles sur le plateau de Satory.

L'après-midi, une séance de travail sera organisée avec des chercheurs de VEDECOM et des experts invités (entreprises, chercheurs, associations, designers, etc.) afin de rédiger un cahier des charges pour la réalisation d'un démonstrateur. Une présentation des résultats de cette séance de travail sera organisée au mobiLAB dans les semaines suivant cette journée.

Informations sur le projet

Depuis 2017, l'Institut pour la ville en mouvement-VEDECOM mène un programme de recherche sur les activités mobiles, au-delà du transport de personnes ou de biens intitulé « Hyperlieux Mobiles » en partenariat avec Transdev, PSA, Michelin, La Poste, IFSTTAR, Telecom ParisTech, 6t, ETSAV-Université Polytechnique de Catalogne, et les chaires de l'IVM en Chine, au Brésil et en Amérique Latine. L'équipe internationale du projet a enquêté sur les territoires les plus variés dans différents continents : elle a recensé plus de 600 cas d'activités mobiles et en a étudié quelques dizaines de manière approfondie. Ces cas ont été étudiés à partir d'une diversité de points de vue et de cultures : experts des transports, de la logistique et des télécommunications, urbanistes, artistes, industriels, designers, sociologues, professionnels mobiles. Nombre de ces dispositifs semblent être les précurseurs d'un bouleversement possible dans nos pratiques mobiles, lié à notre « hyper connectivité » et à l'arrivée annoncée du véhicule autonome.

Actuellement, dans sa seconde phase (2019-2020), le projet vise à concevoir de nouveaux services et à élaborer des projets d'activités en mouvement enrichies, augmentées et multipliées par le véhicule connecté voire autonome. Il s'agira aussi d'expérimenter ces dispositifs en partenariat avec des acteurs locaux, des territoires, et de scénariser les situations urbaines, les micro-espaces urbains et hyperlieux mobiles qui en résulteraient.

3 & 4 juin : RECHERCHE-ACTION SUR LES ACTIVISMES DANS LES PÉRIPHÉRIES À LYON


Séminaire en Architecture par Stany Cambot
Lundi 3 et mardi 4 juin à 10h aux Halles du Faubourg à Lyon, organisé par l'École Urbaine de Lyon

Ce programme de recherche-action de deux années est pensé comme un laboratoire dédié aux nouvelles subjectivations politiques, à leurs imaginaires et pratiques d’action, particulièrement à partir des enjeux socio-écologiques des périphéries et de leur habiter. Il est placé sous la responsabilité scientifique de Guillaume Faburel et la co-coordination de Mathilde Girault, tou.te.s deux de l’UMR Triangle et de l’Ecole urbaine de Lyon.
Les revendications d’habiter les espaces dits périphériques se sont faites de plus en plus concrètes ces dix dernières années, et ce par une diversité d’expériences, de formes et causes d’engagements : des zones à défendre aux gilets jaunes, du regain des communautés existentielles à la multiplication des trajectoires personnelles dites de l’alternative. Lorsque des listes citoyennes n’en font pas leur cheval de bataille à l’occasion de quelques échéances électorales.
Ce programme se propose d’explorer ce qu’il convient de nommer les politicités émergentes dans ces espaces dits périphériques, ainsi que leur enchâssement dans des pratiques et trajectoires. Il s’intéresse particulièrement aux revendications et organisations de l’autonomie et de la désobéissance, qui s’inscrivent de plus en plus en décalage avec les représentations dominantes du politique relevant essentiellement de la citoyenneté urbaine, des valeurs de l’urbanité et des organisations urbaines des lieux.
Pourquoi et comment les pratiques et les trajectoires d’habiter tiennent lieu de nouvelles expériences démocratiques ?
Par quelles formes d’action et savoir-faire mobilisés, subjectivités et individuations politiques ?
Dans quels milieux géographiques et pour quelles temporalités de fabrication politique par l’habiter ?
Quelles pourraient être sur cette base les questions posées aux formes de vie de l’urbain et aux professionnalités techniques de l’offre politique ?
Et, en arrière-plan, les critiques dès lors adressées aux savoirs scientifiques et à leurs constructions, aux expertises de métiers et aux formations universitaires ?
Ce programme pluriannuel associe étroitement des communautés existentielles critiques et des collectifs d’habitant.e.s activistes, quinze praticien.ne.s et groupes d’acteurs militant.e.s de différents territoires et douze enseignants-chercheur.e.s de différents horizons disciplinaires, ainsi qu’une quinzaine de doctorant.e.s et d’étudiant.e.s de plusieurs formations de l’Université de Lyon, et d’ailleurs.
Il repose sur 1/ des temps longs d’échanges (de lancement et de dévoilement, d’analyse réflexive et de restitution discursive), placés sous l’égide de la mise en litige, notamment des notions matricielles (périphéries, politicités, subjectivation, habiter...), 2/ des enquêtes en immersion au sein de communautés, en vue d’appréhender les trajectoires collectives et les pensées biographiques (particulièrement dans les formes d’affranchissement et prises d’autonomie), 3/ des formes renouvelées de production, qu’il s’agisse d’un forum d’échanges / de diffusion créé aux fins de co-production, ou encore des dispositifs de mise en controverse des connaissances par et dans les formations universitaires (cliniques, procès...). Tout ceci en plus d’un colloque international à mi-parcours consacré aux périphéries, ou encore d’un ouvrage collectif final sur les passions périphériques et les subjectivations politiques.

Programme
Lundi 3 juin
Accueil : 9h30
10h - 10h45 : Présentation de la recherche-action Nouveaux activismes : position de recherche et grandes perspectives de production
Guillaume Faburel (géographie et sciences politiques, Université Lyon 2, UMR Triangle)
Mathilde Girault (philosophie et études urbaines, Université Lyon 2, UMR Triangle)
10h45 - 12h15 : Tour de table des participants et premiers échanges sur les attendus
12h15 : Déjeuner sur place
13h45 - 15h15 : Table ronde Les nouvelles formes politiques de la désobéissance : qui, où, quand, à quoi, pourquoi et comment désobéir ?
Représentants de Gilets Jaunes et sympathisant de Deep Green Resistance
Avec Manuel Cervera-Marzal (sciences politiques, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) et Guillaume Gourgues (sciences politiques, Université Lumière Lyon 2)
15h15- 15h30 Pause
15h30 – 18h : Echanges avec l’ensemble des participants et membres du collectif de recherche : activismes et territorialités, enjeux socio-écologiques et politicités
19h30 : Dîner
Mardi 4 juin
9h – 13h : Préfiguration du programme pluriannuel de recherche – action : notions à approfondir, immersions à réaliser et productions à imaginer, diffusions et calendrier à fixer.

23/05/2019 : FORUM ENTREPRENDRE DANS LA CULTURE


Présentation du Doctorat Sauvage en Architecture par Stany Cambot
jeudi 23 mai à 10h
Salle d'Architecture à l'ENSA Paris Malaquais
14 rue Bonaparte – Paris 6ème

L'événement, qui fête sa cinquième édition en 2019, est organisé par le ministère de la Culture. Il proposera au public près de 70 tables rondes et ateliers sur les thèmes du financement, de l'accompagnement, de la structuration, de la transition numérique, du développement à l'international des entreprises et des associations culturelles. 200 intervenants de différents domaines culturels - artistes, experts, entrepreneurs -, participeront aux tables rondes pour échanger, débattre et transmettre leur expérience dans la création culturelle.
La marraine et le parrain de cette nouvelle édition sont Agnès b et Franck Annese.

Le Forum accueillera pour la première une exposition d’œuvres en réalité virtuelle issue du catalogue Culture VR de l'Institut français dans la chapelle de l'école.

5ème édition du Forum Entreprendre dans la Culture

du 22 au 24 mai 2019

aux Beaux-Arts de Paris

14 rue Bonaparte – Paris 6ème

La participation à l'événement est gratuite sur inscription.

Retrouvez le programme complet et la plateforme d’inscription sur le site Internet entreprendre la culture

15/05/2019 : ATELIERS D'EST


Présentation d'Echelle Inconnue et projets en Russie par Stany Cambot en partenariat avec D'EST
Conférence traduite en russe et ouverte à tous
mercredi 15 mai à 10h30 à Rouen dans le cadre des ateliers organisés par D'EST qui ont lieu du 12 au 18 mai à Paris et en région parisienne.

L'association D'EST France–Russie est une plate-forme d’échanges entre la Russie et la France qui vise à renforcer les relations entre les citoyens russes et français en s’appuyant sur la société civile. L’association a pour principal objectif de soutenir le développement du dialogue entre les sociétés russe et française.
Les rencontres de ce type organisées par l’association, intitulées «les Ateliers» visent à offrir à de jeunes professionnels russes la possibilité d’observer, comprendre et se familiariser avec la façon dont la France organise l’intégration des migrants et des demandeurs d’asile dans la vie citoyenne au niveau de la ville en France, notamment à travers de nombreux échanges avec des ONG, associations et collectifs qui défendent les droits des migrants et proposent différents moyens d’intégration.
Notre objectif : l’observation et la réflexion sur les différentes méthodes et pratiques utilisées en France par différents représentants de la société civile, ainsi que par les municipalités dans l’approche de la problématique migratoire. Le programme consiste en différents séminaires, rencontres, visites d’étude, conférences, discussions, études de cas qui vont couvrir la thématique du projet —
Comment la ville s’adapte aux défis de la migration et aux besoins des migrants?



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