♦ FLAMANVILLE BRÛLE T-IL ? ( en production )
Synopsis de "Flamanville brûle-t-il ?", de Stany Cambot (durée 38 minutes) :
Fable urbaine : Flamanville est un dragon, une hydre, une anguille entre les rochers.
Là où aujourd'hui s'édifie la centrale nucléaire de nouvelle génération, il y avait une mine. Avant la mine, une grotte et dans celle-ci, un dragon qu'un Saint venu d'Écosse, monté sur une roue, pétrifia.
Synopsis d'Atomes Crochus, de Rémi Mauger (durée 58 minutes) :
Il y a un peu plus de cinquante ans, la France gaullienne construisait au cap de la Hague, l'usine de retraitement des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires. Comment les élus et la population ont accueilli sur ce territoire alors à 50% agricole et sans mécanisation, cette nucléarisation de leur terre, 22 ans avant la construction de la centrale de Flamanville ?
Projection gratuite au Cinéma Omnia, 28 rue de la République, à Rouen, le dimanche 14 avril à 11H00.
Projection de films en camion-cinéma :
-Les mines de Diélette : montage d'images d'archives
-Entretien à la base vie des Pieux tourné avec Paulo et Alexandre
-Déplacement vers l'EPR : tourné avec Richard dans les navettes de l'AIE
-L'apocalypse a déjà eu lieu, épisode 1 : tourné dans les cités de garage de Nabrejnie Tchelny, Russie
Rencontre avec les ouvriers du chantier de l'EPR du 9 au 13 avril au Camping municipal des Tourterelles.
Plusieurs objets sont visibles dans la galerie d'exposition comme les créations de Jean-Charles Maillot qui était présent pour expliquer la fabrication de la clim mais aussi de l'éolienne.
Des projections murales expliquent sous forme de tutorat le principe de conception de la clim.
Ces deux objets fonctionnent et une démonstration a eu lieu.
Deux modèles différents de minitels étaient aussi présentés et annoncent la conférence fin mai par Zigazou, membre du Hackerspace de Rouen, Ventres Mous. Ils étaient branchés et diffusaient les informations sur les conférences à venir.
Rencontre avec les ouvriers de la centrale nucléaire à l'occasion du tournage
au camping de Flamanville.
Le site de l'EPR ( Réacteur pressurisé européen ) s'apprête à accueillir 1700 ouvriers supplémentaires au printemps pour le grand carénage; ce qui soulève la question du logement pour ces nouveaux ouvriers.
Le nouveau film de Stany Cambot, Le port Les monstres, réalisé avec les nomades de la ferraille sur les ports de Limay et de Gennevilliers sera diffusé le mercredi 20 décembre à 17h dans l'entreprise AMF et à 19h sur l'aire d'accueil de Limay et le jeudi 21 décembre à 19h au restaurant "Au rendez-vous des chauffeurs" à Gennevilliers.
Ce film suit le cheminement d'un morceau de ferraille, qui passe de mains en mains, des petits ferrailleurs qui le trouvent en faisant les encombrants, l'apportent à AMF ( Achat Métaux Ferrailles ) où il se fait alors broyer puis livrer à GDE ( Guy Daulphin Environnement) qui l'achemine par péniche jusqu'au Havre.
Le bout de ferraille que nous suivons est un écran jaune, que l'on voit au début du film projeter des images d'archives à Gennevilliers à l'endroit des anciennes cités de transit.
Cette question même des cités de transit mais aussi celle des objets, des personnes, des anciens logements des immigrés, des aires d'accueil et du logement routier en camion... est abordée à travers ce film. Les cités de transit sont nées du démantèlement des bidonvilles et sont utilisées comme outil de résorption, non seulement des bidonvilles, mais aussi de l’habitat insalubre en général.
Un dossier de presse est disponible, vous pouvez le recevoir en envoyant un email à cette adresse: emilie@echelleinconnue.net
CONFERENCE « L’habitat temporaire : de la précarité désirée à la précarité imposée »
par Olivier Sirost, professeur d'Université en STAPS à Rouen
jeudi 07 juin 2012 à 18h30
18 rue Sainte Croix des Pelletiers 76000 ROUEN
«... Le camping examiné sous l’angle particulier de l’habitat est ramené tantôt à des considérations historiques qui marquent la vie du nomade sous la tente, tantôt à des observations d’actualité faisant de l’hôtellerie de plein air un substitut de résidence secondaire. Entre ces perspectives qui considèrent le camping à la fois comme constante anthropologique de l’homme et comme une forme de vacances à la mode, se déploie un éventail d’usages et de manières d’habiter. Sur un même terrain classé se mêlent toiles de tentes – canadienne, carrée, igloo -, tonnelles, caravanes de plusieurs générations, vans, camping-cars, bungalows entoilés, mobilhomes, chalets, abris de jardin, voire appartements. Selon les lieux, ce savant mélange sépare les formes ou les relie, en supprimant certaines, en impose une seule et unique. Joyeuse anarchie, ordonnancement stict des emplacements par catégories, ou isolement lié à la propriété, tout est possible en camping. Chaque coin possède sa propre coloration, son authentique atmosphère et son paysage bricolé. Cela est d’autant plus vrai que les campeurs s’évertuent à emboîter, à agencer, à juxtaposer ces manières d’habiter, ces sensibilités, comme un jeu de Lego perpétuellement recommencé. Chaque pouce de surface habitable est minutieusement examiné et utilisé. A la « science du terrain » qui caractérise le savoir-faire du campeur se superpose un art de la mosaïque définissant un esprit des lieux. Ainsi, on trouve sur les terrains classés tout autant un camping-car vide de toutes extension caractéristique du nomade qu’une caravane avec auvent en toile et tonnelle entourée de tentes igloos, signe affiché de la cellule familiale. Chaque emplacement révèle un style caractéristique, une manière de vivre. Sans doute nulle part ailleurs qu’au camping cette transition entre la sphère intime et la sphère publique de l’habitat n’est autant affichée. ...»
Echelle Inconnue a initié depuis 2010 un cycle de conférences sur la « ville mobile » et l’habitat léger dans le cadre du projet Makhnovtchina. Ce cycle est pensé dans une volonté d’apporter une approche pluridisciplinaire aux questions posées par des formes de vies mobiles. En apportant des apports juridiques, géographiques, socio-historiques, philosophiques et économiques, cela nous permet de toujours avancer sur ce projet en mettant en avant des paradoxes sociétaux. Entre une mobilité qui se veut être le modèle d’une société mondialisée et une autre qui gêne, celle des personnes ségréguées et exclues, se posent de nombreuses questions par les chercheurs invités. Nous mêlons à ces apports des témoignages et récits d’expériences, ceux de militants et acteurs à qui ces problématiques se posent quotidiennement.
Personnalités invitées à ce cycle à ce jour (par ordre chronologique) : Stany Cambot / Arnaud Le-marchand / Clément David / Marion Jenkinson / Michel Maffesoli / Denis Retaillé.
« En avril 1848, deux mois avant Paris, Rouen se couvre de barricades. La répression qui s'ensuit préfigure celles des journées de juin dans la capitale.
Cette confrontation sanglante traduit l'acuité des oppositions sociales dans la métropole normande qui en gardera longtemps le souvenir douloureux.
En même temps différentes stratégies de contrôle et de rapprochement entre les classes sociales sont mises en oeuvre avec des succès variables.»
dans le cadre du cycle d'exposition et de conférence "ville mobile"
conférence d'Arnaud Lemarchand « Les nouveaux nomadismes du libéralisme » Arnaud LE MARCHAND / maître de conférence en économie à l’université du Havre jeudi 21/octobre/2010/ 18h30
à la librairie POLIS (des livres / la ville) 21 rue Percière 76000 ROUEN
et toujours :
Possibilité d’une ville détruite par des hommes en uniforme. (Film 45’) vie et mort d'un bidon ville rom à Villeurbanne par ses habitants aux-mêmes VIDEO / INSTALLATION visible du mardi au samedi de 14h à 19h
dans l'espace d’Echelle Inconnue du 14 octobre au 13 novembre 2010 18 rue Sainte Croix des Pelletiers 76000 ROUEN
à suivre :
jeudi / 28 octobre 2010 / 18h30 « L’imprescriptible droit à choisir son mode de vie » Clément DAVID / Coordinateur de l’association HALEM
jeudi / 4 novembre 2010 / 18h30 « Les paradoxes du droit : mobilité interdite ou mobilité forcée » Marion JENKINSON
MICROS URBANISMES TEMPORAIRES?
ville créative et développement désirable?
Ateliers / Recherches / Expérimentations 03 au 10 juillet 2009 à Bordeaux