Actualité Échelle Inconnue

20/06/2020 : FLUX MIGRATOIRES DANS LES MEGAPOLES

CONFÉRENCES INTERNATIONALES EN LIGNE

Samedi 20 juin à 17h (heure française)

Un marathon de conférences avec des intervenants provenant de : Berlin, Hong Kong, Londres, Moscou, New York, New Delhi, Paris, Rouen et Istanbul.

En partenariat avec le Musée Garage de Moscou voir le programme

Stany Cambot abordera La Java de l'Insfrastructure

Cette musique populaire apparue officiellement en 1925, souvent jouée à l'accordéon, est devenue, notamment dans les films américains, la véritable « musique originale de Paris ». Opposée au formalisme de la valse elle s'est développée dans les milieux pauvres mafieux et populaires de la capitale. Dérivée de la Mazurka elle est surtout le fruit d'un métissage musical mêlant à des airs Auvergnats une rythmique tzigane, le tout joué sur un instrument italien : l'accordéon. Ses origines bigarrées constituent en soi une histoire clandestine de Paris puisque ses origines remontent aux grands travaux du Paris Haussmanien du milieu du XIXe siècle, et à ce qu'ils générèrent de déplacements de populations, expulsant d'un côté les pauvres et tziganes de la capitale, et appelant de l'autre une main d'œuvre issue des régions françaises ainsi que de l'étranger. Ces corps en trop trouvèrent refuge dans la Zone : ensemble disparate de bidonvilles, campements et quartiers auto-construits entourant Paris. C'est de cet espace d'exclusion que naquit ce qui est devenu la supposée culture officielle de la ville dont le centre se réclame désormais et que des millions de touristes viennent visiter.

C'est ce fil que nous tenterons de tirer depuis le Grand-Paris d'Haussmann jusqu'au Grand-Paris actuel, fruit des logiques mondiales de métropolisation. À savoir en quoi les mouvements de population (pourtant non planifiés) sont consubstantiels aux développements urbains modernes. Et comment, dans une logique proprement insensée, le projet économique et urbain qui génère ces urbanités informelles tente de les combattre avant de les digérer. En somme, en quoi l'étranger fait la ville. Et comment les logiques coloniales et post-coloniales de contrôle urbain s'applique toujours à son endroit.

La conférence est organisée en partenariat avec l'Atelier d'Est
Pour s'inscrire aux conférences
Interventions traduites en anglais.
Retransmis aussi en direct sur Youtube.

06/10/2020 : La pollution comme patrimoine : Système Lubrizol et métropolisation de l'axe Seine, dans le cadre du Festival Zig Zag 

Suite à l’incendie du 26 septembre 2019, l’entreprise Lubrizol a été mise en examen pour « atteinte grave » à la santé et à l’environnement. Mais c’est à un autre examen que nous vous invitons ici. 
Au-delà de l’incrimination justifiée de l’industriel, il s’agit d’entendre en quoi cet événement est révélateur d’une réforme majeure de notre environnement politique et urbain : la métropole.
Cataclysme écologique, urbain et social, la métropolisation n'est plus une affaire d'habitants mais d'impactés ! 
  19H00 : introduction de la soirée et présentation du journal FIAT METROPOLIS d'Echelle Inconnue par Stany Cambot 
  19H20 : lecture-projection sur la pollution comme patrimoine
  20H00 : échanges avec les Voyageurs, victimes invisibles de Lubrizol

Date : mardi 6 octobre 2020

Lieux de RDV : Aire d'accueil de Rouen/Petit-Quevilly, rue Turquié de Longchamps - 76000 Rouen

Dans le cadre du festival Zigzag organisé par La Maison de l'Architecture-Le forum

Réservation sur le lien suivant

10/12/2020 : Ville et migrants : l’héritage soviétique et la réinstallation des migrants dans la ville post-soviétique

L'absence de ségrégation urbaine distingue les villes soviétiques des villes occidentales.
La mixité sociale était l'idée principale de la politique urbaine de l'Union soviétique.
Cependant, les chercheurs remettent en question le manque d'inégalités dans les villes soviétiques.
Cette inégalité est associée à la distribution de logements par le biais des entreprises.
Dans les années soviétiques, il y avait des quartiers "d’usine" dans lesquels vivaient principalement les travailleurs.
Et il y avait aussi des quartiers dits "prestigieux", de la nomenclature soviétique.
Cependant, avec l'effondrement de l'Union soviétique, aucun quartier de "migrants" n'est apparu dans les villes.
Selon des études, les migrants dans les villes russes vivent dans tous les quartiers et il n'y a aucun lieu de leur concentration.
Pourquoi les quartiers "des travailleurs", en Russie, ne sont-ils pas devenus des quartiers de "migrants" ?
Comment les migrants s'installent-ils dans les villes post-soviétiques ?
Je présenterai les résultats de mes recherches menées dans les villes de Moscou et de Sibérie.

Par Ekatarina Demintseva 
Directrice du Centre de recherches de politique qualitative sociale pour l'Institut de politique sociale
Professeure associée à l'École des études culturelles nationales, Université d'économie de Moscou
Chercheuse au Centre d’études franco-russes (CEFR) à Moscou
Date: 10 décembre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
Réservation sur le lien suivant

3 & 4 juin : RECHERCHE-ACTION SUR LES ACTIVISMES DANS LES PÉRIPHÉRIES À LYON


Séminaire en Architecture par Stany Cambot
Lundi 3 et mardi 4 juin à 10h aux Halles du Faubourg à Lyon, organisé par l'École Urbaine de Lyon

Ce programme de recherche-action de deux années est pensé comme un laboratoire dédié aux nouvelles subjectivations politiques, à leurs imaginaires et pratiques d’action, particulièrement à partir des enjeux socio-écologiques des périphéries et de leur habiter. Il est placé sous la responsabilité scientifique de Guillaume Faburel et la co-coordination de Mathilde Girault, tou.te.s deux de l’UMR Triangle et de l’Ecole urbaine de Lyon.
Les revendications d’habiter les espaces dits périphériques se sont faites de plus en plus concrètes ces dix dernières années, et ce par une diversité d’expériences, de formes et causes d’engagements : des zones à défendre aux gilets jaunes, du regain des communautés existentielles à la multiplication des trajectoires personnelles dites de l’alternative. Lorsque des listes citoyennes n’en font pas leur cheval de bataille à l’occasion de quelques échéances électorales.
Ce programme se propose d’explorer ce qu’il convient de nommer les politicités émergentes dans ces espaces dits périphériques, ainsi que leur enchâssement dans des pratiques et trajectoires. Il s’intéresse particulièrement aux revendications et organisations de l’autonomie et de la désobéissance, qui s’inscrivent de plus en plus en décalage avec les représentations dominantes du politique relevant essentiellement de la citoyenneté urbaine, des valeurs de l’urbanité et des organisations urbaines des lieux.
Pourquoi et comment les pratiques et les trajectoires d’habiter tiennent lieu de nouvelles expériences démocratiques ?
Par quelles formes d’action et savoir-faire mobilisés, subjectivités et individuations politiques ?
Dans quels milieux géographiques et pour quelles temporalités de fabrication politique par l’habiter ?
Quelles pourraient être sur cette base les questions posées aux formes de vie de l’urbain et aux professionnalités techniques de l’offre politique ?
Et, en arrière-plan, les critiques dès lors adressées aux savoirs scientifiques et à leurs constructions, aux expertises de métiers et aux formations universitaires ?
Ce programme pluriannuel associe étroitement des communautés existentielles critiques et des collectifs d’habitant.e.s activistes, quinze praticien.ne.s et groupes d’acteurs militant.e.s de différents territoires et douze enseignants-chercheur.e.s de différents horizons disciplinaires, ainsi qu’une quinzaine de doctorant.e.s et d’étudiant.e.s de plusieurs formations de l’Université de Lyon, et d’ailleurs.
Il repose sur 1/ des temps longs d’échanges (de lancement et de dévoilement, d’analyse réflexive et de restitution discursive), placés sous l’égide de la mise en litige, notamment des notions matricielles (périphéries, politicités, subjectivation, habiter...), 2/ des enquêtes en immersion au sein de communautés, en vue d’appréhender les trajectoires collectives et les pensées biographiques (particulièrement dans les formes d’affranchissement et prises d’autonomie), 3/ des formes renouvelées de production, qu’il s’agisse d’un forum d’échanges / de diffusion créé aux fins de co-production, ou encore des dispositifs de mise en controverse des connaissances par et dans les formations universitaires (cliniques, procès...). Tout ceci en plus d’un colloque international à mi-parcours consacré aux périphéries, ou encore d’un ouvrage collectif final sur les passions périphériques et les subjectivations politiques.

Programme
Lundi 3 juin
Accueil : 9h30
10h - 10h45 : Présentation de la recherche-action Nouveaux activismes : position de recherche et grandes perspectives de production
Guillaume Faburel (géographie et sciences politiques, Université Lyon 2, UMR Triangle)
Mathilde Girault (philosophie et études urbaines, Université Lyon 2, UMR Triangle)
10h45 - 12h15 : Tour de table des participants et premiers échanges sur les attendus
12h15 : Déjeuner sur place
13h45 - 15h15 : Table ronde Les nouvelles formes politiques de la désobéissance : qui, où, quand, à quoi, pourquoi et comment désobéir ?
Représentants de Gilets Jaunes et sympathisant de Deep Green Resistance
Avec Manuel Cervera-Marzal (sciences politiques, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) et Guillaume Gourgues (sciences politiques, Université Lumière Lyon 2)
15h15- 15h30 Pause
15h30 – 18h : Echanges avec l’ensemble des participants et membres du collectif de recherche : activismes et territorialités, enjeux socio-écologiques et politicités
19h30 : Dîner
Mardi 4 juin
9h – 13h : Préfiguration du programme pluriannuel de recherche – action : notions à approfondir, immersions à réaliser et productions à imaginer, diffusions et calendrier à fixer.

14/04/2019 : Ciné-débat / La Hague, Flamanville : habiter un territoire nucléaire ?



Synopsis de "Flamanville brûle-t-il ?", de Stany Cambot (durée 38 minutes) :

Fable urbaine : Flamanville est un dragon, une hydre, une anguille entre les rochers.
Là où aujourd'hui s'édifie la centrale nucléaire de nouvelle génération, il y avait une mine. Avant la mine, une grotte et dans celle-ci, un dragon qu'un Saint venu d'Écosse, monté sur une roue, pétrifia.

Synopsis d'Atomes Crochus, de Rémi Mauger (durée 58 minutes) :

Il y a un peu plus de cinquante ans, la France gaullienne construisait au cap de la Hague, l'usine de retraitement des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires. Comment les élus et la population ont accueilli sur ce territoire alors à 50% agricole et sans mécanisation, cette nucléarisation de leur terre, 22 ans avant la construction de la centrale de Flamanville ?

Projection gratuite au Cinéma Omnia, 28 rue de la République, à Rouen, le dimanche 14 avril à 11H00.

30-31/03/2019 : Programme des Rencontres Nationales de l'Habitat Mobile

PROGRAMME

Samedi 30 mars

10h30 - ACCUEIL AUTOUR D'UN CAFÉ

11h00 - VISITES GUIDÉES des camions aménagés, d'un bus et d'une tiny house

12h00 - REPAS à prix libre

14h00 – INTRODUCTION :
- Pourquoi des camions dans le cadre du mois de l'Architecture ?
- Discussion sur les enjeux politiques et urbains locaux et nationaux

15h30 – VISITE COMMENTÉE ET DÉBAT DE L'EXPO : « DES CODES ET LA VILLE » :
Comprendre les lois et les confronter à la réalité de l'habitat mobile
Exposition dans la rue, présentation de la problématique du nouveau contrôle technique

17h00 – DISCUSSION :
Atelier d’Aïkido juridique pour les habitants mobiles confrontés à l’arrêté sur le contrôle technique, animé par des membres de l'association des HAbitants de Logements Éphémères ou Mobiles (HALEM) : conseils, trucs et astuces pour défendre son accès aux droits.

19h30 - REPAS à prix libre

Soirée - CINÉMA
Projection de films avec le MKN-VAN, camion-cinéma :
L’apocalypse a-t-elle déjà eu lieu ? présentant une cité de garages à Naberejnye Tchelny, en Russie.
Une loi pour fabriquer des pauvres
Vie et disparition d'une enclave nomade à Rouen

Dimanche 31 mars

11h00 - VISITES GUIDÉES des camions aménagés, d'un bus et d'une tiny house

12h30 - REPAS à prix libre

14h00 - Recyclage VS Détournement :
- Un camion diesel pollue-t-il plus qu'un véhicule électrique ?
- Présentation de la fabrication d’une éolienne et d’une climatisation maison par Jean-Charles, habitant en camion aménagé entièrement en 12Volts

15h00 - Code de la route VS Code de l'urbanisme, résidence mobile et droit à la ville :
Intervenants : Marc Beziat (Association Nationale des Gens du Voyage Citoyens) et des membres de l'association des HAbitants de Logements Éphémères ou Mobiles.

Tous ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous.
Aucun besoin d'être spécialiste pour y participer, analyser ou proposer des discussions. Les débats s’enrichiront de la diversité d'approches !

31/01/2019 : "Villes nomades. Histoires clandestines de la modernité"



Une double injonction est aujourd'hui faite aux villes et aux individus : les premières doivent devenir métropoles et les seconds mobiles.

Une mobilité de cadre métropolitain avec ses oripeaux (téléphones, ordinateurs, etc.) se déplaçant de "cité état" en "cité état" en avion ou train à grande vitesse. Les agents de la fabrique de la ville raccrochent alors le train, architectes en têtes, de peur de rater ce tournant comme ils ratèrent celui du développement pavillonnaire. On se pique désormais de mobile, de léger, de « logement une personne » ou de design de bidonville dans l'espoir qu'un marché émerge. Rien de subversif, mais l’aboutissement d'un programme économique et urbain qui se dessine dès le milieu du XIXe siècle dont le nouveau masque s'appelle métropole. Cependant et sans eux, depuis le nouveau millénaire, des tentes partout : des rassemblements militants ayant quitter la rue pour porter le coup là où, désormais, le pouvoir a Lieu, aux tristes révolutions oranges, en passant par les tentes contestataires ou nécessaires des sans-abris. Ainsi, au programme de métropolisation du monde, répond une mobilité par lui souhaitée.

Des camions, des caravanes, des containers aussi, abris ou logement de la renaissance d'un prolétariat nomade disparu dans les années 20. Des cabanes reconstituant, aux abords des métropoles rêvées, les bidonvilles que l'on croyait disparus.

La fabrique même de la métropole génère ainsi une toute autre mobilité. On le voit ici comme à Moscou avec ces brigades d'ouvriers (pour utiliser la dénomination russe) venant de l'autre bout du pays ou du continent que l'on trouve en hôtel low cost, en camping, en caravane ou camion au pied du chantier, en lisière de métropole, au bord de la tache verte de la carte. C'est là, que ces mobilités de constructeurs croisent les espaces d'une autre mobilité, celle de la fuite. Celle de ceux que le programme urbain expulse que l'on retrouvent en camping, camion, campement, containers ou celle de ceux qui fuient la métropole l'entendant comme la construction d'un espace de contrôle (travellers, certains voyageurs, habitants de yourtes ou de cabane).

Intervention de Stany Cambot dans le cadre de La nuit des idées 2019

Jeudi 31 janvier à 21H00

06/12/2018 : CRASH METROPOLIS À L'ESAD DE VALENCIENNES


Design critique, biorégion urbaine et renouveau des territoires.
Table ronde "Alternatives sociales et écologiques" où intervient Stany Cambot sur la Ville foraine vs Métropole. Conséquence ou résistance ?
jeudi 6 décembre à l' ESAD : École Supérieure d'Art et de Design
132, Avenue du Faubourg de Cambrai 59300 VALENCIENNES
Voir le programme de la journée d'étude
Entrée libre
Inscription conseillée : carine.mosca@esad-valenciennes.fr

14/04/2019 : Projection du film "Les bases vie de Flamanville à Moscou ou la java de l'infrastructure" au cinéma Omnia à Rouen


Projection du film qui sera précédé d'un court-métrage sur la Russie au cinéma Omnia à 11h

Synopsis du film "Les bases vie de Flamanville à Moscou ou la java de l'infrastructure" :
Il s'agit d'un documentaire de Stany Cambot commencé il y a deux ans près de l'EPR de Flamanville .
C'est un recueil de témoignages de 11 personnages qui évoquent leurs expériences.
Ce film suit les ouvriers détachés et déplacés vivant dans les campings, bases vie, en gîtes, en camions aménagés, dans des mobiles-homes.
Le but est de construire un projet commun avec les habitants de cette urbanité particulière en prenant comme point de départ l'entretien et la prise de vue.

Infos pratiques :
Entrée aux tarifs de la salle de cinéma
Réservation à l'Omnia à Rouen : 02 35 07 82 70

Mars 2019: Cycle Franco-Russe

Réflexions sur la monstruosité dans les pratiques urbaines culturelles post-soviétiques.

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15/11/2018 : Conférence : " Saint Romain... des légendes et un Monstre ! "


Saint-patron de la Ville de Rouen, Saint-Romain est connu par de nombreuses légendes illustrées par des statues, des vitraux et des textes.
La plus tardive de ces légendes concerne un monstre mystérieux : La Gargouille.
Comment est venue cette légende, pourquoi ? C'est ce que nous verrons dans cette conférence.
Nous verrons aussi le rituel qui s'est établi autour d'un privilège qui dura jusqu'en 1791 et amena la grâce à de nombreux condamnés à mort.
Saint-Romain subsiste au niveau populaire par le nom d'une tour de la Cathédrale, une rue, une église et par la fameuse Foire Saint-Romain, deuxième foire de France.

Conférence par Jacques Tanguy, Guide-conférencier à Rouen et créateur du site Rouen Histoire

Jeudi 15 novembre à 19h

Sortie Nationale du Journal à Titre Provisoire "inGÉNIErie enSAUVAGÉe"



Lancement du nouveau journal # 7

Au sommaire :

-Tuto-photo : Une clim'pour l'été !

- La guerre des courants : Électricité lente/stagnante: le retour du courant continu?

- Vremyanka : Habitat provisoire et éternel de Russie

- Migrants "LO-FI"

- Récit : L'oeuf et la poule post-apocalyptiques

- Nouvelle "La marche du cheval"


Éventrer la machine c’est le travail qu’Echelle Inconnue s’évertue à faire depuis 1998. Machine‐ville, machine‐concept des faiseurs de ville ou plus simplement machine électronique et informatique auxquelles nous essayons de faire faire ce que nous voulons d’elle et non ce qu’elles veulent de nous.

C’est dans cette même logique moins de défiance que de reprise en main des machines et codes qui nous environnent que nous accueillons depuis 2011 un hacker space, organisons ou accueillons rencontres et conférences susceptibles de nous faire entendre ce que le ventre des machines cache. Éventrer la machine c’est la pratique que nous observons aussi chez d’autres dans les espaces de crise de la ville visant à rendre l’impossible vivable.

Éventrer la machine c’est enfin ce qu’il y a de commun au hacker et au bricoleur que les distinctions de classe séparent. Un numéro du « journal à titre provisoire » pour ré‐esquisser ses fraternités. Bricolage ou plutôt bidouillage et hacking sont à l’origine un seul et même mot que modes, institutions et marketing ont depuis longtemps séparé. En France, comme en Russie bricolages, samodelok, entrent au musée sous forme de pastiche ou de collection d’artiste. Cependant que le hacking, débarrassé de sa potentielle dangerosité pour le système, se fait une place dans la sphère de l’art contemporain.


Ce deuxième numéro consacré à ce thème ne se veut toujours pas une énième tentative de revalorisation de ces pratiques clandestines de nos quotidiens, mais plutôt une tentative de restauration de leur fraternité et leur potentiel émancipateur face au monde de la division du travail et de l’économie libérale; par là, leur rendre leur capacité de perturbation d’un pouvoir qui tente de nous en dépouiller.

Оглавление :

ФОТО-ПОСОБИЕ : Кондиционер. Время года – лето! Мисья Форлен / Александр Дельенс

Война токов. Спровоцирует ли низкая скорость распространения электричества возврат к постоянному току? Крис де Декер / Стани Камбот

Времянки. Постоянство временного жилья Людмила Пискарева.

Мигрантский « Lo-fi ». Марк Симон

Инженер и бриколёр или курица и яйцо в условиях постапокалипсиса. Стани Камбот

ХОД ЛОШАДИ Жером Гено

введение

В номер вошли: работа "неизвестный масштаб" в России, Нормандии, а так же отрывки из докладов Самопальный докторат по архитектуре Распотрошить машину – вот в чем усердствует «Неизвестный масштаб» с 1998 г. Машина-город, машина-концепт градостроителей или просто электронная и информационная

машина – мы пытаемся заставить их делать то, чего мы хотим от них, а не то, чего они хотят от нас.

Следуя этой самой логике – меньше недоверия, больше «приручения» машин и кодов, которые нас окружают, - мы с 2011 г. принимаем на своих страницах хакерспейс, посещаем или организуем
сами встречи и конференции,которые помогают нам разгадать, что скрывается в чреве машин.

Мы заметили: когда наступает кризис города, другие тоже стремятся распотрошить машину, чтобы сделать невозможное пригодным для жизни. Наконец, желание распотрошить
машину объединяет хакера и самодельщика, которых принято относить к разным классам. Этот номер «временной газеты» посвящен восстановлению их братских уз.

Появление национального журнала нативных гениев


Оглавление :

ФОТО-ПОСОБИЕ : Кондиционер. Время года – лето! Мисья Форлен / Александр Дельенс

Война токов. Спровоцирует ли низкая скорость распространения электричества возврат к постоянному току? Крис де Декер / Стани Камбот

Времянки. Постоянство временного жилья Людмила Пискарева.

Мигрантский « Lo-fi ». Марк Симон

Инженер и бриколёр или курица и яйцо в условиях постапокалипсиса. Стани Камбот

ХОД ЛОШАДИ Жером Гено

введение

В номер вошли: работа "неизвестный масштаб" в России, Нормандии, а так же отрывки из докладов Самопальный докторат по архитектуре Распотрошить машину – вот в чем усердствует «Неизвестный масштаб» с 1998 г. Машина-город, машина-концепт градостроителей или просто электронная и информационная

машина – мы пытаемся заставить их делать то, чего мы хотим от них, а не то, чего они хотят от нас.

Следуя этой самой логике – меньше недоверия, больше «приручения» машин и кодов, которые нас окружают, - мы с 2011 г. принимаем на своих страницах хакерспейс, посещаем или организуем
сами встречи и конференции,которые помогают нам разгадать, что скрывается в чреве машин.

Мы заметили: когда наступает кризис города, другие тоже стремятся распотрошить машину, чтобы сделать невозможное пригодным для жизни. Наконец, желание распотрошить
машину объединяет хакера и самодельщика, которых принято относить к разным классам. Этот номер «временной газеты» посвящен восстановлению их братских уз.



Lancement du nouveau journal # 7

Au sommaire :

-Tuto-photo : Une clim'pour l'été !

- La guerre des courants : Électricité lente/stagnante: le retour du courant continu?

- Vremyanka : Habitat provisoire et éternel de Russie

- Migrants "LO-FI"

- Récit : L'oeuf et la poule post-apocalyptiques

- Nouvelle "La marche du cheval"


Éventrer la machine c’est le travail qu’Echelle Inconnue s’évertue à faire depuis 1998. Machine‐ville, machine‐concept des faiseurs de ville ou plus simplement machine électronique et informatique auxquelles nous essayons de faire faire ce que nous voulons d’elle et non ce qu’elles veulent de nous.

C’est dans cette même logique moins de défiance que de reprise en main des machines et codes qui nous environnent que nous accueillons depuis 2011 un hacker space, organisons ou accueillons rencontres et conférences susceptibles de nous faire entendre ce que le ventre des machines cache. Éventrer la machine c’est la pratique que nous observons aussi chez d’autres dans les espaces de crise de la ville visant à rendre l’impossible vivable.

Éventrer la machine c’est enfin ce qu’il y a de commun au hacker et au bricoleur que les distinctions de classe séparent. Un numéro du « journal à titre provisoire » pour ré‐esquisser ses fraternités. Bricolage ou plutôt bidouillage et hacking sont à l’origine un seul et même mot que modes, institutions et marketing ont depuis longtemps séparé. En France, comme en Russie bricolages, samodelok, entrent au musée sous forme de pastiche ou de collection d’artiste. Cependant que le hacking, débarrassé de sa potentielle dangerosité pour le système, se fait une place dans la sphère de l’art contemporain.


Ce deuxième numéro consacré à ce thème ne se veut toujours pas une énième tentative de revalorisation de ces pratiques clandestines de nos quotidiens, mais plutôt une tentative de restauration de leur fraternité et leur potentiel émancipateur face au monde de la division du travail et de l’économie libérale; par là, leur rendre leur capacité de perturbation d’un pouvoir qui tente de nous en dépouiller.

Conférence à la Gaité Lyrique à Paris


Présentation des Doctorats Sauvages en Architecture et Numérique et du nigloblaster par Stany Cambot (Rouen) et Nicolas Burlaud de Primitivi parlera du Doctorat Sauvage en Média Libre
Jeudi 28 juin à 19h à la Gaité Lyrique
3 bis rue Papin 75003 Paris
Cette conférence s'inscrit dans le cadre de "Recherches à découvert"
Le cycle s’intéresse aux directions que prend la recherche aujourd’hui et met ses processus à découvert. Il invite régulièrement des artistes, des laboratoires et des écoles à partager leurs travaux entre les disciplines, la théorie et la pratique. À partir des croisements singuliers entre recherche et création, « Recherches à découvert » rend compte de la capacité des artistes-chercheurs à inventer des formes, à renouveler les protocoles d’exploration et à relier les savoirs pour appréhender la complexité du monde contemporain.

31/05/2018 : Conférence "Les oiseaux urbains et leur adaptation à la ville"


D'après une photo de Frédéric Malher prise au parc de Bercy (Paris 12ème)


Après le sempiternel « À part les pigeons et les moineaux, il n’y a rien ! », nous sommes arrivés à la prise de conscience que d’assez nombreuses espèces d’oiseaux pouvaient vivre en ville.

Toutes les espèces d’oiseaux sont-elles capables de s’établir dans nos métropoles ou bien y a-t-il des « prérequis » pour s’adapter à ce type de milieu ?
Quels défis les contraintes particulières du milieu urbain imposent-elles aux oiseaux et comment y répondent-ils ?
Leur imagination pour réagir à ce genre de problèmes est assez surprenante…

La cohabitation oiseaux-humains pose aussi quelques questions aux humains et l’attitude des citadins peut aller des marques excessives d’une affection débordante aux craintes tout aussi excessives qui s’apparentent parfois à de la phobie…

Toute la question est de savoir si on peut espérer une biodiversité « gentille » et « ordonnée » ?

Conférence dans le cadre du cycle "Bêtes et Ville" proposée par Frédéric Malher, délégué régional de la LPO-IdF (Ligue pour la Protection des Oiseaux d'Ile de France).

INFORMATIONS PRATIQUES :

Lieu : Echelle Inconnue, 11-13 rue Saint-Etienne des Tonneliers, 76000 Rouen
Date et heure : JEUDI 28 mai 2018 à 19h


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