Actualité Échelle Inconnue

04 & 05 novembre 2020 : COLLOQUE GEOSEINE AU HAVRE

Intervention de Stany Cambot, sur Les habitats provisoires en bord de Seine, à l'Université du Havre, lors du colloque La Seine interlope.
Mercredi 4 novembre à 14h à l'Université du Havre au Pôle de Recherches en Sciences Humaines et sociales (PRSH)

Programme complet ici

Infos pratiques :

Le 4 novembre 2020
Salle Madeleine de Scudéry
Université Le Havre Normandie
Pôle de Recherches en Sciences Humaines et sociales (PRSH)
25 rue Philippe Lebon 76600 Le Havre
Ouverture des portes à 8h30

Le 5 novembre 2020
Hangar 0
37 Quai de la Saône 76600 Le Havre

02/11/2020 : PROJECTION À L'UNIVERSITÉ DU HAVRE

Journée d'étude "Après l'effondrement : quels devenirs pour les anciens bassins industriels ? "
Projection du film de Stany Cambot à 14h à la maison de l'étudiant

Date et et lieu : lundi 2 novembre à l'Université du Havre de 9h à 17h salle du PRHS

Programme complet :

9h30/ INTRODUCTION Arnaud Le Marchand et Nicolas Larchet, ULHN, IDEES, « Après l’effondrement des bassins industriels »

9h45/ TRAVAIL DE SUBSISTANCE Blandine Mortain, Université de Lille, CLERSÉ, présentera l'ouvrage du Collectif Rosa Bonheur, La Ville vue d'en bas. Travail et production de l'espace populaire, Amsterdam, 2019

Grégoire Cousin, Centre Georg Simmel (UMR 8131 EHESS-CNRS), Les Roms de Bratca face à l’effondrement du socialisme et la fin de leur bassin industriel en Roumanie

11h15/ ALIMENTATION/AGRICULTURE Alexandre Fauquette, GHU Paris, « Le ‘‘bien manger’’ : une arme de consentement massif pour repenser le territoire ? Le cas du projet Tast'in Fives à Lille »

Rémi Guillem, Université Paris 8, Labtop, « Detroit et l’agriculture urbaine, vingt ans après : simple réseau d’entraide ou développement d’un secteur économique autonome ? »

14h00/ PROJECTION à la maison de l’étudiant du film de Stany Cambot, Garagniks, 2020, Échelle inconnue

15h15/ RECONVERSION DES FRICHES Françoise Lucchini, Université de Rouen (à confirmer) et Muriel de Vriese, ULHN, IDEES, présenteront l’ouvrage collectif La Mise en culture des friches industrielles, PURH, 2016.



Jean-Bernard Cremnitzer, architecte ENSAN, « Le coût de la reconversion des friches »

Marie-Laure Baron et Antoine Kauffmann, ULHN, NIMEC, « De la friche portuaro-industrielle à la mobilité logistique »

trimestre automne hiver 2020

Présentation du programme annuel d’Echelle Inconnue autour de la figure de l’étranger dans la Ville et projection du film Blouma, de Stany Cambot en camion-cinéma

Voir le programme

Doctorats sauvages en architecture site

Doctorats sauvages en numérique site, en présence des membres du Hackerspace de Rouen Ventres Mous

Synopsis du film

Depuis 30 ans, un bouquet de roses dans les bras, Cacahuète sillonne les nuits de Rouen. Ce soir, une raison supplémentaire le pousse à traverser la ville : la recherche de « Mémoires » écrits par son ami décédé en trois langues inconnues.

Voir le site
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Date : jeudi 24 septembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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La pollution comme patrimoine : Système Lubrizol et métropolisation de l'axe Seine

Suite à l’incendie du 26 septembre 2019, l’entreprise Lubrizol a été mise en examen pour « atteinte grave » à la santé et à l’environnement. Mais c’est à un autre examen que nous vous invitons ici. 
Au-delà de l’incrimination justifiée de l’industriel, il s’agit d’entendre en quoi cet événement est révélateur d’une réforme majeure de notre environnement politique et urbain : la métropole.
Cataclysme écologique, urbain et social, la métropolisation n'est plus une affaire d'habitants mais d'impactés ! 
 

19H00 : introduction de la soirée et présentation du journal FIAT METROPOLIS d'Echelle Inconnue par Stany Cambot 
19H20 : lecture-projection sur la pollution comme patrimoine
20H00 : échanges avec les Voyageurs, victimes invisibles de Lubrizol

Date : mardi 6 octobre 2020
Lieux de RDV : Aire d'accueil de Rouen/Petit-Quevilly, rue Turquié de Longchamps - 76000 Rouen
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Dans le cadre du festival Zigzag organisé par La Maison de l'Architecture-Le forum

Quelles solutions d'habitat pour les « Voyageurs » au sein de la métropole rouennaise ?

Rencontre avec les Voyageurs de l'agglomération rouennaise qui nous parlerons des espaces sur lesquels ils vivent aujourd'hui (majoritairement situés dans des zones à risques)
et nous expliquerons leurs projets d'habitat idéal.
Micro intervention – Caisse à outils / Qu'est-ce qu'un terrain familial, un habitat adapté, une aire d'accueil, un terrain de grand passage… ?
Retours d'expériences / Présentation de projets d'habitat pour les Voyageurs déjà mis en place.

Date : jeudi 5 novembre à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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Nuit Russe : Lancement du programme franco-russe autour de la figure de l’étranger dans la ville

Conférence de Mark Simon : Post-Soviet = ≠ Postcolonial ?

Comment le cadre conceptuel du «colonialisme» permet-il de décrire les relations sociales et culturelles qui ont émergé au cours des dernières décennies de l'URSS ?
Dans quelle mesure le concept de «postcolonialité» est-il applicable à l'espace post-soviétique ?
Qu'est-ce que l’expression «post-soviétique» signifie en termes d'essence de la communication sociale ?
Quelles sont les similitudes et les différences entre le contexte culturel post-soviétique et celui de la France post-coloniale ?

Mark Simon
Professeur de Science politique à l'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, spécialiste de l'expression artistique des migrants en Europe de l'Ouest et en Russie.

Conférence de Vladimir Malakhov : Les migrants d'Asie centrale dans l'infrastructure culturelle de Moscou : réflexions sur la Marginalité

En ce qui concerne le contexte urbain de l'Europe occidentale, les pratiques culturelles des migrants de l’hémisphère Sud sont souvent discutées en termes d'«altérité» et de «marginalité».
La contribution des migrants au patrimoine culturel des villes hôtes est généralement imaginée à travers la notion «d'hybridité».
La présence d'immigrants du Kirghizistan, d'Ouzbékistan et du Tadjikistan dans l'infrastructure culturelle de Moscou ne correspond guère à une telle description.
Premièrement, il est plus productif de conceptualiser les pratiques culturelles des migrants d’Asie centrale, non pas en termes de diversité, mais en termes de communauté (avec la «culture d’accueil»), étant donné l’héritage soviétique commun.
Deuxièmement, l'expression artistique des migrants post-soviétiques est basée sur l'identification à un ordre symbolique hégémonique plutôt que subalterne.
La conférence sera donc consacrée à la contradiction entre le statut social marginalisé des migrants d'Asie centrale et leur auto-présentation dans l'espace culturel public de Moscou.

Vladimir Malakhov
Professeur à l 'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, étudie le multiculturalisme et les migrations dans une perspective comparatiste.

Date: mardi 13 octobre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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La face cachée d'Internet

Hackers, bitcoins, piratage, Wikileaks, Anonymous, darkweb, Tor, vote électronique, chiffrement...
Internet, et globalement le numérique, est un des acteurs majeurs du monde dans le quel nous vivons.
Pour autant, les menaces qu'il porte semblent s'intensifier.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu'on dit piratage, diffusion de malwares, surveillance des États, vol de données personnelles ? Qui a réellement intérêt à pirater les sites de rencontres ou votre profil Facebook ? Pourquoi et comment voler vos données ?
Qui sont les lanceurs d'alerte ? Et qu'es-ce que le darkweb où nous pouvons acheter, entre autres, des bitcoins ? Est-il si terrifiant – et dangereux – qu'on le dit ?

Par Rayna Stamboliyska
consultante et chercheuse indépendante

Date : lundi 16 novembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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L’ordre viril dans les technologies de l’information

Après avoir évoqué le mythe de l’âge d’or des femmes informaticiennes dans les années 1950 et 1960 aux États-Unis, nous aborderons ensuite la structuration d’une culture informaticienne organisée autour d’une vision genrée de la virilité et comment elle explique le maintien des femmes dans une position minoritaire numériquement et symboliquement. 

Par Benjamin Thierry,
Maître de conférence à l' Université Paris-Sorbonne

Date : Lundi 7 décembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
Réservation sur le lien

Ville et migrants : l’héritage soviétique et la réinstallation des migrants dans la ville post-soviétique

L'absence de ségrégation urbaine distingue les villes soviétiques des villes occidentales.
La mixité sociale était l'idée principale de la politique urbaine de l'Union soviétique.
Cependant, les chercheurs remettent en question le manque d'inégalités dans les villes soviétiques.
Cette inégalité est associée à la distribution de logements par le biais des entreprises.
Dans les années soviétiques, il y avait des quartiers "d’usine" dans lesquels vivaient principalement les travailleurs.
Et il y avait aussi des quartiers dits "prestigieux", de la nomenclature soviétique.
Cependant, avec l'effondrement de l'Union soviétique, aucun quartier de "migrants" n'est apparu dans les villes.
Selon des études, les migrants dans les villes russes vivent dans tous les quartiers et il n'y a aucun lieu de leur concentration.
Pourquoi les quartiers "des travailleurs", en Russie, ne sont-ils pas devenus des quartiers de "migrants" ?
Comment les migrants s'installent-ils dans les villes post-soviétiques ?
Je présenterai les résultats de mes recherches menées dans les villes de Moscou et de Sibérie.

Par Ekatarina Demintseva 
Directrice du Centre de recherches de politique qualitative sociale pour l'Institut de politique sociale
Professeure associée à l'École des études culturelles nationales, Université d'économie de Moscou
Chercheuse au Centre d’études franco-russes (CERF) à Moscou

Date: 10 décembre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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16/11/2020 : La face cachée d'Internet

Hackers, bitcoins, piratage, Wikileaks, Anonymous, darkweb, Tor, vote électronique, chiffrement...
Internet, et globalement le numérique, est un des acteurs majeurs du monde dans lequel nous vivons.
Pour autant, les menaces qu'il porte semblent s'intensifier.
Mais de quoi parle-t-on lorsqu'on dit piratage, diffusion de malwares, surveillance des États, vol de données personnelles ? Qui a réellement intérêt à pirater les sites de rencontres ou votre profil Facebook ? Pourquoi et comment voler vos données ?
Qui sont les lanceurs d'alerte ? Et qu'es-ce que le darkweb où nous pouvons acheter, entre autres, des bitcoins ? Est-il si terrifiant – et dangereux – qu'on le dit ?

Par Rayna Stamboliyska, consultante et chercheuse indépendante
Date : lundi 16 novembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue
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07/12/2020 : L’ordre viril dans les technologies de l’information

Après avoir évoqué le mythe de l’âge d’or des femmes informaticiennes dans les années 1950 et 1960 aux États-Unis, nous aborderons ensuite la structuration d’une culture informaticienne organisée autour d’une vision genrée de la virilité et comment elle explique le maintien des femmes dans une position minoritaire numériquement et symboliquement. 

Par Benjamin Thierry, Maître de conférence à l' Université Paris-Sorbonne
Date : Lundi 7 décembre 2020 à 19h
Lieu : Echelle Inconnue

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20/06/2020 : FLUX MIGRATOIRES DANS LES MEGAPOLES

CONFÉRENCES INTERNATIONALES EN LIGNE

Samedi 20 juin à 17h (heure française)

Un marathon de conférences avec des intervenants provenant de : Berlin, Hong Kong, Londres, Moscou, New York, New Delhi, Paris, Rouen et Istanbul.

En partenariat avec le Musée Garage de Moscou voir le programme

Stany Cambot abordera La Java de l'Insfrastructure

Cette musique populaire apparue officiellement en 1925, souvent jouée à l'accordéon, est devenue, notamment dans les films américains, la véritable « musique originale de Paris ». Opposée au formalisme de la valse elle s'est développée dans les milieux pauvres mafieux et populaires de la capitale. Dérivée de la Mazurka elle est surtout le fruit d'un métissage musical mêlant à des airs Auvergnats une rythmique tzigane, le tout joué sur un instrument italien : l'accordéon. Ses origines bigarrées constituent en soi une histoire clandestine de Paris puisque ses origines remontent aux grands travaux du Paris Haussmanien du milieu du XIXe siècle, et à ce qu'ils générèrent de déplacements de populations, expulsant d'un côté les pauvres et tziganes de la capitale, et appelant de l'autre une main d'œuvre issue des régions françaises ainsi que de l'étranger. Ces corps en trop trouvèrent refuge dans la Zone : ensemble disparate de bidonvilles, campements et quartiers auto-construits entourant Paris. C'est de cet espace d'exclusion que naquit ce qui est devenu la supposée culture officielle de la ville dont le centre se réclame désormais et que des millions de touristes viennent visiter.

C'est ce fil que nous tenterons de tirer depuis le Grand-Paris d'Haussmann jusqu'au Grand-Paris actuel, fruit des logiques mondiales de métropolisation. À savoir en quoi les mouvements de population (pourtant non planifiés) sont consubstantiels aux développements urbains modernes. Et comment, dans une logique proprement insensée, le projet économique et urbain qui génère ces urbanités informelles tente de les combattre avant de les digérer. En somme, en quoi l'étranger fait la ville. Et comment les logiques coloniales et post-coloniales de contrôle urbain s'applique toujours à son endroit.

La conférence est organisée en partenariat avec l'Atelier d'Est
Pour s'inscrire aux conférences
Interventions traduites en anglais.
Retransmis aussi en direct sur Youtube.

06/10/2020 : La pollution comme patrimoine : Système Lubrizol et métropolisation de l'axe Seine, dans le cadre du Festival Zig Zag 

Suite à l’incendie du 26 septembre 2019, l’entreprise Lubrizol a été mise en examen pour « atteinte grave » à la santé et à l’environnement. Mais c’est à un autre examen que nous vous invitons ici. 
Au-delà de l’incrimination justifiée de l’industriel, il s’agit d’entendre en quoi cet événement est révélateur d’une réforme majeure de notre environnement politique et urbain : la métropole.
Cataclysme écologique, urbain et social, la métropolisation n'est plus une affaire d'habitants mais d'impactés ! 
  19H00 : introduction de la soirée et présentation du journal FIAT METROPOLIS d'Echelle Inconnue par Stany Cambot 
  19H20 : lecture-projection sur la pollution comme patrimoine
  20H00 : échanges avec les Voyageurs, victimes invisibles de Lubrizol

Date : mardi 6 octobre 2020

Lieux de RDV : Aire d'accueil de Rouen/Petit-Quevilly, rue Turquié de Longchamps - 76000 Rouen

Dans le cadre du festival Zigzag organisé par La Maison de l'Architecture-Le forum

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10/12/2020 : Ville et migrants : l’héritage soviétique et la réinstallation des migrants dans la ville post-soviétique

L'absence de ségrégation urbaine distingue les villes soviétiques des villes occidentales.
La mixité sociale était l'idée principale de la politique urbaine de l'Union soviétique.
Cependant, les chercheurs remettent en question le manque d'inégalités dans les villes soviétiques.
Cette inégalité est associée à la distribution de logements par le biais des entreprises.
Dans les années soviétiques, il y avait des quartiers "d’usine" dans lesquels vivaient principalement les travailleurs.
Et il y avait aussi des quartiers dits "prestigieux", de la nomenclature soviétique.
Cependant, avec l'effondrement de l'Union soviétique, aucun quartier de "migrants" n'est apparu dans les villes.
Selon des études, les migrants dans les villes russes vivent dans tous les quartiers et il n'y a aucun lieu de leur concentration.
Pourquoi les quartiers "des travailleurs", en Russie, ne sont-ils pas devenus des quartiers de "migrants" ?
Comment les migrants s'installent-ils dans les villes post-soviétiques ?
Je présenterai les résultats de mes recherches menées dans les villes de Moscou et de Sibérie.

Par Ekatarina Demintseva 
Directrice du Centre de recherches de politique qualitative sociale pour l'Institut de politique sociale
Professeure associée à l'École des études culturelles nationales, Université d'économie de Moscou
Chercheuse au Centre d’études franco-russes (CEFR) à Moscou
Date: 10 décembre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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13/10/2020 : Nuit Russe : Lancement du programme franco-russe autour de la figure de l’étranger dans la ville

Conférence de Mark Simon : Post-Soviet = ≠ Postcolonial ?

Comment le cadre conceptuel du «colonialisme» permet-il de décrire les relations sociales et culturelles qui ont émergé au cours des dernières décennies de l'URSS ?
Dans quelle mesure le concept de «postcolonialité» est-il applicable à l'espace post-soviétique ?
Qu'est-ce que l’expression «post-soviétique» signifie en termes d'essence de la communication sociale ?
Quelles sont les similitudes et les différences entre le contexte culturel post-soviétique et celui de la France post-coloniale ?

Mark Simon, Professeur de Science politique à l'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, spécialiste de l'expression artistique des migrants en Europe de l'Ouest et en Russie.

Conférence de Vladimir Malakhov : Les migrants d'Asie centrale dans l'infrastructure culturelle de Moscou : réflexions sur la Marginalité

En ce qui concerne le contexte urbain de l'Europe occidentale, les pratiques culturelles des migrants de l’hémisphère Sud sont souvent discutées en termes d'«altérité» et de «marginalité».
La contribution des migrants au patrimoine culturel des villes hôtes est généralement imaginée à travers la notion «d'hybridité».
La présence d'immigrants du Kirghizistan, d'Ouzbékistan et du Tadjikistan dans l'infrastructure culturelle de Moscou ne correspond guère à une telle description.
Premièrement, il est plus productif de conceptualiser les pratiques culturelles des migrants d’Asie centrale, non pas en termes de diversité, mais en termes de communauté (avec la «culture d’accueil»), étant donné l’héritage soviétique commun.
Deuxièmement, l'expression artistique des migrants post-soviétiques est basée sur l'identification à un ordre symbolique hégémonique plutôt que subalterne.
La conférence sera donc consacrée à la contradiction entre le statut social marginalisé des migrants d'Asie centrale et leur auto-présentation dans l'espace culturel public de Moscou.

Vladimir Malakhov, Professeur à l 'École des Sciences Sociales et Économiques de Moscou-Shaninka, étudie le multiculturalisme et les migrations dans une perspective comparatiste.

Date: mardi 13 octobre 2020
Lieu : Echelle Inconnue à 19h
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PROJECTIONS - LE HAVRE - RUSSIE - BLOUMA - JOURNAL -



DOCTORAT SAUVAGE :

- PROJECTION :
Projection du film : Sur la lune de Nickel de François Jacob
Jeudi 19 mars à 19h ANNULÉ
Voir la bande-annonce
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DOCTORAT SAUVAGE EN ARCHITECTURE


HORS LES MURS :

- JOURNÉE D'ÉTUDES AU HAVRE
Universitaires et chercheurs questionnent l’avenir des anciens bassins industriels, de la requalification des lieux aux parcours de vie des habitants.
Lundi 16 mars de 9h à 19h30 ANNULÉ
au Pôle de recherche en sciences humaines, Université du Havre
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- PROJECTION EN CAMION CINÉMA
Projection du film Bidonville : architectures de la ville future de Jean-Nicolas Orhon en camion-cinéma
En partenariat avec Territoires Pionniers dans le cadre de Chantiers Communs
Voir la bande-annonce
Plus d'informations
Lundi 16 mars à 20h ANNULÉ


BIENTÔT EN SALLES LE FILM BLOUMA :

- PROJECTION DU FILM BLOUMA
De Stany Cambot, réalisateur et architecte
jeudi 2 avril à 19h au cinéma Omnia République à Rouen, séance suivie d'une rencontre
Une diffusion nationale est prévue à partir d'avril 2020
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JOURNAL #9 FIAT MÉTROPOLIS :

- JOURNAL FRANCO-RUSSE
Articles écrits par Stany Cambot sur la Métropolisation de l'axe Seine
Pour le commander ici
Plus d'informations ici
Vous êtes un lieu ou une librairie et souhaitez diffuser le journal contactez nous : mel@echelleinconnue.net


- TOURNÉE DU JOURNAL AXE SEINE ET MÉTROPOLISATION
en Camion-Cinéma passant par Rouen - Petit Quevilly - Le Havre - Limay -
du lundi 23 au mercredi 8 avril ANNULÉ
En savoir plus
DOCTORAT SAUVAGE EN ARCHITECTURE


- VISITE EN NIGLOBLASTER À DIEPPE

DIEPPE VILLE D'ART ET D'HISTOIRE
Visite gratuite avec un guide-conférencier
Vendredi 20 mars sur réservation ANNULÉ
Plus d'informations ici


NOUVEAU LIEU POUR ECHELLE INCONNUE

L'équipe d'Echelle Inconnue est installée depuis le 29 mars au 11-13 rue Saint-Etienne des Tonneliers. De résidences, en ateliers, en rencontres, en formation punk... retrouvez nos projets hors les murs et suivez les sur nos différents sites internet :

echelleinconnue.net, le site pour suivre toutes nos actualités makhnovtchina.org, le blog du projet sur les villes mobiles dsea.fr, le site pour revoir les conférences passées et découvrir la future programmation. Le Doctorat Sauvage aura dorénavant son pendant numérique un lundi par mois !
Nous suivre sur Twitter : @echelleinconnue

Voir la video

16/03/2020 : L’EFFONDREMENT QUI A DÉJÀ EU LIEU

QUELS DEVENIRS POUR LES ANCIENS BASSINS INDUSTRIELS ?

Lire la suite

08/02/2020 : PROJECTIONS, CONCERTS, BANQUETS


Programme du Cinéma Voyageur

SAMEDI 8 FÉVRIER

14h : café offert, papote et digestion.



14h30 : "ENFERMÉS MAIS VIVANTS" de Clémence Davigo – Alter Ego Production – Les Dérushé.e.s – 66min – 2018

" Il reste les murs et les souvenirs, tout le reste a changé. Pendant longtemps, Annette et Louis se sont aimés malgré la prison qui les séparait. Tour à tour ils racontent ces longues années et tracent librement des sentiers dans ces lieux où, avant, on décidait pour eux."

Discussion en présence de la réalisatrice

16h30 : "NOS POUMONS C'EST DU BÉTON" du collectif des femmes d'Hellemes Ronchin Collectif Femmes Lm Ronchin / 22' / 2016

"Habitantes d'une aire d'accueil de gens du voyage entre une usine de béton, une autoroute et une voie de TGV, des femmes se mobilisent pour dénoncer leur conditions de vie. "

suivi de "Quand la métropole s’inquiète du sort des Voyageurs suite à l’incendie de Lubrizol" de Stany Cambot - Echelle Inconnue 8mn30 - 2019

+ Discussion avec Stany d'échelle inconnue et Vanessa de l'aire d'accueil du petit Quevilly (Rouen)

18h : CHRONIQUES MARSEILLAISES de Primi Tivi

"Pour la deuxième année consécutive, les copain-e-s de Primitivi viennent nous présenter une sélection de chroniques autour des nombreuses luttes qui animent le coeur de la cité phocéenne (quartier de la Plaine, effrondrement de la rue d'Aubagne et combats contre le mal logements).

Le collectif, basé à Marseille depuis près de 20 ans, est peuplé de vidéo-activistes aux champs d'action multiples (réalisations de films, organisations de projections/débats, de rencontres, de projections de rue, relais d'infos, collages, ateliers, ...) mais toujours guidé par les mêmes lignes politiques : occuper le terrain, conquérir la parole et produire des images avec celles et ceux qui luttent."

Discussion en présence de membres du collectif

19h : REPAS / PIZZAS

21h : CONCERTS avec :

Tracteur: Noise Trad - Musique rotative à prise de force
Katchakine : RACAR, un rituel, une bataille... qui m'aime me suive.
Obsolescence Programmée : DJ set - Live looping

ENTRÉE PROJECTIONS / CONCERTS : PRIX LIBRE
La Parole Errante – 9 rue François Debergue – 93100 MONTREUIL – M9 – Croix de Chavaux

HIVER RUSSE 2020

30/01/2020 : MOSCOU, KAZAN, FLAMANVILLE : TROIS DRAGONS POUR RACONTER LES VILLES MONSTRES

Depuis 2014, Echelle Inconnue travaille en Russie sur les formes non planifiées de la ville post-soviétique : cités de garages habitées, kiosques commerciaux, fêtes foraines, campements ouvriers. Autant de formes dont le nombre a explosé à la suite de l'effondrement de l’URSS et que la nouvelle Russie et le nouveau Moscou entendent éradiquer. Là-bas peut-être plus qu’ici, la planification se fait au bulldozer. On rase ces anomalies urbaines sans s’occuper de leurs occupants.

Anomalies ! Anomales donc et non anormales puisque nées au moment de l’explosion des normes ; on ne peut leur reprocher d’y déroger. Ce qui dérange le projet urbain et politique est bien plus profond. C’est le caractère monstrueux de ces édifices et de ces urbanités que les autorités semblent vouloir anéantir. Au delà de la question urbaine et politique, c’est celle du mythe fondateur qui semble resurgir : Saint Georges, le patron de Moscou, terrassant le dragon, Zilant le dragon emblème de la ville de Kazan qui hante encore ses eaux… Autant de spectres de l’informe qui dialogueraient aisément avec le dragon terrassé par St Romain et la foire ou celui du trou Baligan sur lequel des milliers de nomades construisent la centrale nucléaire de Flamanville.

C’est donc une traversée de la ville du monstre que nous proposons là accompagnée des images et films tournés en complicité avec le dragon.

Par Stany Cambot, réalistaeur et architecte

06/02/2020 : MONSTRATSIIA ONCE AGAIN !

Monstre, Mon(s)trer, (dé)Monstration, Monstratsiia (en russe) ; soit, la manifestation politique dans l’espace public.
Dans la continuité de la conférence de Mark Simon, Rassemblement de rue « Monstration » : une politique de d’apolitique ? dans l’espace post soviétique, Cécile Vaissié reviendra sur le frémissement dans les mobilisations collectives en Russie.
Alors que celles-ci étaient pratiquement inexistantes de 2000 à 2009, elles explosent de nouveau dans les manifestations de 2011-2012, avant que l’opposition ne soit matée par les arrestations. Mais, depuis deux ou trois ans, une nouvelle vague déferle. La Russie demeure-t-elle un espace politique bipolarisé ?

Par Cécile Vaissie, professeur des universités en études russes et soviétiques, Université Rennes 2

02/03/2020 : GÉOPOLITIQUE DANS LE CYBERESPACE RUSSE

Après les piratages des serveurs du Comité national du parti démocrate (DNC) américain et de ceux de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, la visibilité des actions offensives attribuées à la Russie dans le cyberespace a considérablement augmenté.
Loin d’avoir été anticipé par les pays occidentaux, ce nouveau type ­d’attaques se caractérise par le fait qu’il échappe aux catégories classiques de l’action cybernétique telles qu’elles ont été théorisées pendant plusieurs décennies en Europe et aux États-Unis. Ce caractère insaisissable se fondant notamment sur le rapport particulier que le gouvernement russe entretient avec le cyberespace depuis l’époque soviétique, le présent article propose d’analyser les actions attribuées à la Russie à l’aune de cette histoire. Mis en perspective avec les intérêts de la Russie contemporaine de même qu’avec la mécanique des rapports de forces dans laquelle celle-ci est investie, les héritages de l’époque soviétique connaissent en effet une spectaculaire réappropriation de la part des autorités russes.

Par Kévin Limonier, Maître de conférences en études slaves, Institut Français de géopolitique. Directeur adjoint du centre GEODE

30/01/2020 : Ourod. Autopsie culturelle des monstres en Russie


Première étude d'envergure sur les monstres et le monstrueux en Russie, cet essai en dévoile les sources historiques, culturelles et littéraires. On y découvre tour à tour les termes qui disent les monstres en russe – _ourod_ en est un – les mythes et légendes qui en content les aventures, l'imaginaire qui en dessine les contours visuels, les événements qui jalonnent leur parcours.

Trois moments clés révèlent la puissance symbolique des monstres en Russie : au XVIIIe siècle, la Kunstkamera, considérée comme le premier musée russe, expose des monstres anatomiques – vivants ou en bocaux – côte à côte avec des animaux exotiques et des découvertes scientifiques et techniques. Au XIXe siècle, des êtres au physique jugé monstrueux sont exhibés dans des foires populaires et autres espaces de divertissement, marquant profondément la culture citadine de l'époque.
Enfin, au tournant du XXe siècle, avec le développement fulgurant de la médecine et des sciences de la vie, le regard sur les monstres change encore : le scalpel des chirurgiens fait surgir la possibilité de soigner les anciens monstres et d'en créer de nouveaux.

L'auteure se focalise sur des années charnières de l'histoire culturelle et sociale de la Russie, à savoir le premier tiers du XXe siècle, qui revisite ce passé monstrueux. À l’heure de construire une société nouvelle, de faire table rase du passé, quel rôle les monstres ont-ils jouer face à « l’homme nouveau » et à la « femme de demain » ?
C’est à cette question que l’auteure tente de répondre, en se penchant sur des œuvres d'Alexandre Beliaev, Mikhaïl Boulgakov, Marietta Chaginian, Vladimir Maïakovski, Mikhaïl Ossorguine, Andreï Platonov, Andreï Sobol, Alexandre
Tchaïanov, Iouri Tynianov ou encore Evgueni Zamiatine.
L'extrême diversité des monstres dont témoigne la littérature de l'époque éclaire d'un jour nouveau la complexité du rapport à l'Autre dans la Russie d'hier comme d'aujourd'hui.

Annick Morard est spécialiste de littérature et de culture russe. Elle a été maître-assistante, puis chargée de cours à l’Université de Genève, et chercheuse associée à l’Institut de Littérature russe (Maison Pouchkine) à Saint-
Pétersbourg, où elle a enquêté sur les monstres et le monstrueux entre 2014 et 2016. Auteure d’un ouvrage consacré à l’émigration russe à Paris dans l’entre-deux-guerres (_De l’émigré au déraciné_, L’Âge d’Homme, 2010), elle s’intéresse également à la culture soviétique et post soviétique, aux avant-gardes littéraires et à la culture populaire.

Lundi 30 janvier 2020 à 19h dans le cadre de La Nuit des Idées

12/01/2020 : architectures impossibles


Le labyrinthe est un motif apparu dès la préhistoire dans de très nombreuses civilisations. Bien que représenté sous des formes diverses, son tracé sinueux, muni d’embranchements, d’impasses et de fausses pistes, est destiné à perdre ou à ralentir celui qui cherche à s’y déplacer.

Une réflexion sur les repères spatiaux, existant d’un point de vue architectural, ou bien créé de toute pièce dans les univers de fiction. A qui est réservée cette perdition ? Que nous arrive-t-il, jetés dans la gueule du Minotaure ?

Le festival Set Up est organisé par Pix3l

Table ronde avec Benjamin Diebling, Stany Cambot et Alt 236

Dimanche 12 janvier de 14h à 15h30

Lieu : 106 allée François Mitterand, 76100 Rouen


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