d'où
partons
nous
?

D'ou partons-nous : constat : plan

William répond :

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William photographie des monstres à la fête foraine, un banc place de la Calende et, par le récit, retisse des liens : " les monstres, ce sont les têtes qu’on voit le soir à Bazire. Le banc, c’est glacé comme la mort... " Se dessine alors, un parcours qu'il ne voit plus, toujours le même. Il mène du foyer de l'Abbé Bazire à la place de la Calende, en passant par la station de métro rue Beauvoisine, le jardin du Musée des Antiquités et les arcades du Palais des Congrès. Un parcours qui, à mesure, s'emplit de monstres fabriqués par l'alcool et se termine sur un banc de pierre. Un parcours auquel il ne voit pas d'issue. Un parcours peuplé de monstres et d'amis disparus, sous un ciel inquiétant, qu'il surveille chaque matin pour savoir ce qui lui tombera dessus.