Il est 15 heures. C’est ce travail qui est aujourd’hui présenté dans le lieu même de sa fabrication. A l’intérieur, seuls s’entendent les crissements des pas sur les gravillons dont le sol est couvert sur une épaisseur de dix centimètres et le goutte à goutte qui trouble la projection des « cartes-tapis » sur la surface de deux grands bacs emplis d’eau. Les mots - en français et en arabe - qui pendant quatre mois ont empli l’atelier sont projetés ou peint comme une partition sur les murs noirs et semblent amplifier le fond sonore.